🎳 C Était Mieux Du Temps Des Blancs

Accueildu forum » Social » Le chat. Le fuseau horaire est réglé sur UTC . Débat 19 : Enseignement paranormal. Page 1 sur 1 [ 7 messages ] Auteur Message; Napoléon Sujet du message: Débat 19 : Enseignement paranormal. Publié: 19 Décembre 2009, 10:30 . Empereur du chat: Inscription: 12 Août 2008, 21:57 Messages: 1895 Spoiler :
Accueil RĂ©gion Le Havre Les cabanes de plage rĂ©apparaissent peu Ă  peu sur la plage du Havre. Mais suivant la dĂ©cision de la municipalitĂ©, les peintures colorĂ©es ont disparu au profit du blanc. Ce qui n’est pas vraiment du goĂ»t de la plupart des cabanistes. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Le rap c'Ă©tait mieux demain !», claironnent Fonky Flav et Sneazzy West, deux des 1995 que Paris Match a rencontrĂ© avant le retour sur la route. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Paris Match. 05 Juil La recette du sandre au beurre blanc et crapiauds du Morvan de Blanche Loiseau PostĂ© Ă  1350h in - Recette -, Beurre, Plat, Plats, poisson, Poissons, Pomme de terre, Pommes, Pommes de terre, recette-home, Sandre 0 Commentaires 1 filet de sandre de 450 g ou de merlu 1 Ă©chalote 1/2 L de vin blanc 500 g de beurre Sel poivre 500 g de pomme de terre Farine 100 g fromage blanc 2 Ɠufs 1 botte de ciboulette 1 Ă©chalote Huile de cuisson La recette Faites cuire les pommes de terre dans une eau bouillante l’eau vĂ©rifiez la cuisson avec un couteau, elles doivent ĂȘtre fondantes. Ensuite le beurre blanc Ciselez finement l’échalote, mettez le tout dans la casserole avec le vin blanc et faites rĂ©duire presque Ă  sec. Montez au beurre en fouettant et en ajoutant le beurre petit Ă  petit. Salez, poivrez. PrĂ©parez le poisson taillez un morceau Ă  votre convenance, salez, poivrez, rĂ©servez. PrĂ©parez les crapiauds rĂ©cupĂ©rez la chair des pommes de terre, Ă©crasez-les Ă  la fourchette, ajoutez un peu de farine, l’Ɠuf, le fromage blanc, l’échalote ciselĂ©e et la ciboulette ciselĂ©e. Dans une poĂȘle huilĂ©e bien chaude, formez des petites crĂȘpes Ă©paisses et laissez colorer un peu puis baisser Ă  feu moyen pour que ça cuise Ă  cƓur, enfin retournez-les pour bien colorer de l’autre cĂŽtĂ© ! Pendant ce temps mettez le beurre blanc Ă  rĂ©chauffer doucement et poĂȘlez le poisson cĂŽtĂ© peau dans avec un bon filet d’huile de cuisson, jusqu’à ce que la peau soit croustillante. Faites tomber une belle noix de beurre dans la poĂȘle et faites cuire en arrosant le poisson de beurre. Dressez le poisson avec les crapiauds et arrosez de beurre blanc. DĂ©couvrez aussi CĂ©tait mieux avant, Soledad Bravi, HervĂ© Éparvier, Rue de SĂšvres, 2020. Soledad Bravi et HervĂ© Éparvier sont nĂ©s dans les annĂ©es 60, et sans ĂȘtre nostalgiques, aiment se rappeler parfois leur enfance et ce qui les a marquĂ©s : la tĂ©lĂ© noir et blanc Ă  3 chaĂźnes, les dĂ©parts en vacances, les voitures, le tĂ©lĂ©phone, etc etc fin de la vente 21/12/2021 A l’origine de ce Domaine mythique du MĂąconnais, fondĂ© en 1840, il y a la passion pour le vin de Jean-Alfred Ferret, instituteur, et de son fils Antoine, dentiste de son Ă©tat. A cĂŽtĂ© de leur mĂ©tier, ils cultivent quelques lopins de vignes sur les coteaux du village de FuissĂ©. Mais c’est l’arrivĂ©e de Jeanne Ferret, dans les annĂ©es 1930, qui va vĂ©ritablement faire entrer le Domaine dans son Ăšre moderne » et surtout, voir ses formidables vins blancs s'installer parmi les incontournables de la Bourgogne. VĂ©ritable sommitĂ© de la rĂ©gion, Jeanne Ferret, qui dirigea le domaine jusqu’à sa disparition en 1993, rĂ©volutionna l’approche du vin et des vinifications dans ce bel Ă©crin de FuissĂ©. PionniĂšre locale de la mise en bouteille au Domaine, dĂšs 1942, elle fut aussi la premiĂšre Ă  comprendre et mettre Ă  profit l’extraordinaire diversitĂ© gĂ©ologique des sols et sous-sols de cet amphithéùtre naturel. TrĂšs vite, elle se lance dans l’élaboration de cuvĂ©es parcellaires racĂ©es, qui rivalisent en qualitĂ© et en complexitĂ© avec les meilleurs crus de la CĂŽte de Beaune. Elle va jusqu’à Ă©tablir dĂšs les annĂ©es 1970 une vĂ©ritable classification des terroirs de FuissĂ©, avec en tĂȘte les terroirs Hors Classe comme Les MĂ©nĂštriĂšres ou Tournant de Pouilly et les terroirs TĂȘte de Cru comme Les PerriĂšres ou Le Clos. A l’heure du classement de certains terroirs de FuissĂ© en Premier Cru, les analyses scientifiques des sols rĂ©cemment effectuĂ©es ont montrĂ© toute la justesse des intuitions et des observations menĂ©es par Jeanne Ferret en son temps. En effet, la diversitĂ© gĂ©o-pĂ©dologique du finage de FuissĂ© est absolument unique en Bourgogne. Les sols peuvent ĂȘtre minces, issus de calcaires durs, ou bien profonds et argileux, riches en marnes. Plus singulier encore, on trouve aussi des schistes ou des grĂšs volcaniques qui prĂ©figurent la gĂ©ologie des Monts du Beaujolais tout proches. Chailles et silex sont souvent prĂ©sents en surface, renforçant la minĂ©ralitĂ© et la finesse des vins. Cette diversitĂ© bien comprise des sols et des terroirs et la science de plusieurs gĂ©nĂ©rations de femmes vigneronnes – Colette Ferret succĂ©da Ă  sa mĂšre Jeanne, jusqu’en 2006 – ont permis d’élaborer de sublimes blancs, exclusivement issus de chardonnay, Ă  la fois amples et puissants, purs et cristallins, d’une sophistication impressionnante. Des cuvĂ©es qui font depuis longtemps l’admiration de toute la planĂšte vin. Robert Parker n’hĂ©sitait d’ailleurs pas Ă  Ă©crire, en son temps, qu’il trouvait lĂ  son Montrachet du MĂąconnais » ! AprĂšs le rachat de ce domaine historique par la Maison Louis Jadot en 2008, c’est une jeune vigneronne, oenologue brillante, Audrey Braccini, qui se vit confier la lourde responsabilitĂ© de succĂ©der aux Ferret, mĂšre et fille. Disons-le tout net non seulement, Audrey a relevĂ© le dĂ©fi avec maestria mais elle a rĂ©ussi Ă  faire Ă©voluer subtilement le style des vins du Domaine. S’ils portent en eux les marqueurs des grands terroirs de FuissĂ©, avec cet Ă©quilibre remarquable entre densitĂ© crĂ©meuse et verticalitĂ© minĂ©rale, ils ont, au fil des millĂ©simes, encore gagnĂ© en raffinement et en Ă©lĂ©gance. Ils sont parfaitement structurĂ©s autour d’une tension Ă©nergique et dynamisante. Comme les Ferret avant elle, Audrey s'est totalement mise au service des terroirs. Elle n’a pas hĂ©sitĂ©, pour cela, Ă  adopter les principes de l’agriculture biologique et de la bio-dynamie. Elle veille, avec son Ă©quipe, Ă  ajuster sans cesse les pratiques Ă  la typicitĂ© de chacune des 50 parcelles et 17 hectares que compte le Domaine, riche de cette formidable mosaĂŻque gĂ©ologique des finages de FuissĂ© et Vergisson. Elle perpĂ©tue le travail rĂ©gulier des sols et le maintien d’une diversitĂ© de flore dans et autour de la vigne. En outre, elle a encore affinĂ© et allongĂ© les Ă©levages, utilisant finalement assez peu de bois neuf des Ă©levages qui s’avĂšrent aujourd’hui d’une prĂ©cision et d’une classe remarquables. Le millĂ©sime 2019 se distingue par la qualitĂ© exceptionnelle de ses Ă©quilibres, avec des aromatiques intenses, particuliĂšrement bien dĂ©finies, entre grĂące et fraĂźcheur florale, puretĂ© jaillissante et concentration du fruit, Ă©nergie des agrumes et cette verticalitĂ© apportĂ©e par les sols calcaires. La nettetĂ© des contours de bouche est admirable, tout comme la profondeur et la persistance des vins. Malheureusement, ce millĂ©sime s’illustre aussi par des rendements trĂšs faibles, comparables Ă  ceux de 2012 ou 2016, deux annĂ©es marquĂ©es par le gel et la grĂȘle. DĂ©but avril, il y eut un Ă©pisode de gel qui a particuliĂšrement affectĂ© les vignes situĂ©es sur les plateaux. Le temps froid entre mai et dĂ©but juin, tout comme le vent incessant, ont Ă©galement perturbĂ© une floraison tardive, entraĂźnant coulure et millerandage. Si l’on ajoute Ă  cela une premiĂšre partie d’étĂ© particuliĂšrement chaude, avec plusieurs pics caniculaires, on comprend pourquoi les rendements des vendanges, dĂ©butĂ©es le 10 septembre, n’ont pas atteint les 30 hectolitres en moyenne soit une chute de prĂšs de moitiĂ© par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. La bonne nouvelle, c’était la qualitĂ© des jus, avec des aciditĂ©s scintillantes que l’on n’attendait pas sur ce millĂ©sime rĂ©putĂ© solaire. CuvĂ©e aprĂšs cuvĂ©e, on se dit qu’on atteint un point d'harmonie absolument fascinant le charme, l’élĂ©gance, l’intensitĂ©, le relief et la profondeur, tout y est. DĂ©jĂ  parfaitement en place, et pour longtemps. Du grand art, qui conforte la place d’Audrey Braccini parmi les grandes dames du vignoble et confirme le statut incontournable des vins de Ferret pour les amateurs de grandes expressions du chardonnay bourguignon
 DerniĂšre minute pour complĂ©ter ce trĂšs rare 2019, retrouvez les toutes derniĂšres bouteilles disponibles du millĂ©sime 2018, plein et chatoyant. © 2021 La Route des Blancs – Tous droits rĂ©servĂ©s Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Le Clos 2018 PĂ©pite du Domaine, ce TĂȘte de Cru Le Clos », suivant la classification Ă©laborĂ©e par la visionnaire Jeanne Ferret, se distingue par sa sophistication florale et poĂ©tique au nez, et sa remarquable profondeur de bouche ! Puissant, enveloppant et imprĂ©gnĂ© d’une minĂ©ralitĂ© Ă©picĂ©e, son potentiel de garde est Ă©vident. Il honorera des crustacĂ©s
 Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Bon d’achat FidĂ©litĂ© 3 % Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Bon d’achat FidĂ©litĂ© 3 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Les MĂ©nĂ©triĂšres 2019 Hors Classe que dire de plus ? Ce vin joue effectivement dans la cour des grands. Puissant, dense et structurĂ©, il assume sa sensualitĂ© beurrĂ©e trĂšs bourguignonne tout comme la gourmandise des fruits blancs et jaunes bien mĂ»rs. La finesse calcaire et la densitĂ© des argiles nous jouent un superbe pas de deux. L’avenir s’annonce radieux. Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Clos des Prouges 2019 On monte d’un cran dans la sensualitĂ© et l’expression rĂ©solument voluptueuse, profonde et gourmande des terroirs de Pouilly-FuissĂ©. Les fleurs sont suaves, capiteuses, les fruits bien mĂ»rs se dĂ©gustent en coulis, l’abricot, la prune jaune et la mangue font leur apparition, tandis que le sol leur donne une dimension Ă©picĂ©e voire flambĂ©e. Un dĂ©lice. Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Les PerriĂšres 2019 Futur 1er Cru, ce PerriĂšres mystĂ©rieux et onirique nous enchante par son extraordinaire fraĂźcheur, sa verticalitĂ© minĂ©rale et l'Ă©clat subtil de son fruit. AĂ©rien et planant, ciselĂ©, juteux et finement minĂ©ral en bouche, il offre une imbrication parfaite des fruits frais et du sol calcaire. On a envie de gambas grillĂ©es ou d'un bar en croĂ»te de sel. Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Magnum Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Le Clos 2019 Ce TĂȘte de Cru Le Clos », suivant la classification de Jeanne Ferret, rĂ©unit le meilleur des deux mondes la finesse, la verticalitĂ© et le raffinement floral qui regarde du cĂŽtĂ© de Puligny-Montrachet ou de grands terroirs chablisiens, la sensualitĂ© gastronomique, la concentration et la profondeur Ă©picĂ©e du millĂ©sime. IdĂ©al sur des langoustines. Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Le Clos 2019 Ce TĂȘte de Cru Le Clos », suivant la classification de Jeanne Ferret, rĂ©unit le meilleur des deux mondes la finesse, la verticalitĂ© et le raffinement floral qui regarde du cĂŽtĂ© de Puligny-Montrachet ou de grands terroirs chablisiens, la sensualitĂ© gastronomique, la concentration et la profondeur Ă©picĂ©e du millĂ©sime. IdĂ©al sur des langoustines. Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2019 Dense, sensuel et puissant, "Autour de la Roche" est issu d’un assemblage de parcelles aux sols variĂ©s, autour de la Roche de Vergisson. Ce Pouilly-FuissĂ©, charnu et charnel, nous emmĂšne plutĂŽt du cĂŽtĂ© yang, entre fruits blancs compotĂ©s, agrumes confits et Ă©picĂ©s puissantes. Sa longueur et sa sapiditĂ© lui donnent des airs murisaltiens. Note moyenne des guides 91/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© 2019 Cet "ambassadeur" des terroirs de FuissĂ© Ă©pate par la sensation de fraĂźcheur et d’élĂ©gance florale qu’il dĂ©gage, soulignĂ©e par une arĂȘte calcaire, aux accents marins, d’une grande puretĂ©. Le charme gourmand du fruit mĂ»r s’équilibre avec une structure minĂ©rale, Ă  la densitĂ© tannique, et sa nature Ă©picĂ©e. On entre dans le millĂ©sime par la grande porte ! Note moyenne des guides 92/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Les MĂ©nĂ©triĂšres 2018 Hors Classe que dire de plus ? Ce vin joue effectivement dans la catĂ©gorie des monstres sacrĂ©s ». Vin de structure et de raffinement par excellence, ce Pouilly-FuissĂ© Les MĂ©nĂštriĂšres nous emporte trĂšs haut de la matiĂšre, une maturitĂ© parfaite, une intense Ă©nergie, un noyau fruitĂ© d'une profondeur insondable, tout y est. Grand. Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Clos des Prouges 2018 En 2018, ce Clos des Prouges se montre d’ores et dĂ©jĂ  plutĂŽt ouvert et superbement expressif, dans un registre Ă  la fois joliment floral et sensuel. PassĂ©e une note dĂ©licatement grillĂ©e, on voyage entre les fleurs blanches, le laurier frais, l’aneth d’un cĂŽtĂ©, le miel, le nougat, la crĂšme de fruits blancs et le melon mĂ»r de l'autre. Succulent. Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Les PerriĂšres 2018 Futur 1er Cru, ce PerriĂšres nous enchante par sa verticalitĂ© minĂ©rale et l'Ă©clat jaillissant de son fruit. ElĂ©gant et subtil, imprĂ©gnĂ© de l'Ă©nergie Ă©picĂ©e puisĂ©e dans le sol, toujours Ă©lancĂ©, il nous impressionne par sa droiture, sa puretĂ© d'arĂŽmes, son Ă©lan et sa persistance. Un grand vin parfait sur une sole meuniĂšre ou une raie au beurre noir. Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Le Clos 2018 PĂ©pite du Domaine, ce TĂȘte de Cru Le Clos », suivant la classification Ă©laborĂ©e par la visionnaire Jeanne Ferret, se distingue par sa sophistication florale et poĂ©tique au nez, et sa remarquable profondeur de bouche ! Puissant, enveloppant et imprĂ©gnĂ© d’une minĂ©ralitĂ© Ă©picĂ©e, son potentiel de garde est Ă©vident. Il honorera des crustacĂ©s
 Note moyenne des guides 92/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2018 Dense, minĂ©ral et profond, "Autour de la Roche" est issu d’un assemblage de diffĂ©rentes parcelles aux sols variĂ©s, situĂ©es autour de la Roche de Vergisson. Ce Pouilly-FuissĂ©, sans concession, vertical, savoureux et profondĂ©ment ancrĂ© dans son terroir, impressionne par sa complexitĂ©. Ici, on regarde du cĂŽtĂ© des crus murisaltiens les plus calcaires! Note moyenne des guides 91/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© 2018 Ce vĂ©ritable "ambassadeur" des terroirs de FuissĂ©, d’une grande finesse minĂ©rale et d’une puretĂ© de saveurs remarquable, pourra ĂȘtre goĂ»tĂ© dĂšs aujourd’hui ! TrĂšs expressif, entre calcaire, noisette grillĂ©e, poire juteuse et raffinĂ©e, peau d’agrumes et de nombreuses Ă©pices coriandre, poivre, gingembre
, c’est un ravissement de tous les instants ! Note moyenne des guides 91/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© 2016 Pour tous les impatients, ce vĂ©ritable "ambassadeur" des terroirs de FuissĂ© peut ĂȘtre apprĂ©ciĂ© Ă  sa juste valeur dĂšs maintenant ! On retrouve en bouche cette densitĂ© enveloppante typique de ce millĂ©sime 2016 concentrĂ©. On aime la sensualitĂ© des fruits blancs mĂ»rs, parfaitement Ă©quilibrĂ©e par une minĂ©ralitĂ© saline qui fait vibrer le vin sur le palais. Note moyenne des guides 89/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Le Clos 2017 VĂ©ritable joyau du Domaine, ce TĂȘte de Cru Le Clos » se distingue par la vertigineuse sensation de profondeur qu'il dĂ©gage ! Ce terroir particulier, argilo-limoneux en surface, donne au vin cet incroyable Ă©quilibre entre puissance et raffinement, crĂ©mositĂ© et tension rafraĂźchissante. Un grand vin de gastronomie pour magnifier poissons et crustacĂ©s en... Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Clos des Prouges 2017 En 2017, ce Clos des Prouges est peut-ĂȘtre le vin de la gamme qui se montre d’ores et dĂ©jĂ  le plus ouvert et superbement expressif, dans un registre d’une rare sensualitĂ©. A la fois floral et bien mĂ»r, il combine Ă  merveille la gourmandise de la poire juteuse, du beurre et du miel fin, avec une percussion minĂ©rale qui vous dynamise. Impressionnant Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Tournant de Pouilly 2017 L'autre "Grand Cru" du Domaine, taillĂ© pour la garde la puissance et la minĂ©ralitĂ© du sol, l'Ă©clat exceptionnel du fruit autour des fruits blancs et des agrumes, la finesse et la sensualitĂ© du toucher de bouche, l'Ă©nergie et l'allonge stupĂ©fiante de la finale, tout y est. Un must absolu, emblĂ©matique de ce que le MĂąconnais peut produire de plus grand... Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Les MĂ©nĂ©triĂšres 2017 Hors Classe que dire de plus ? Ce vin joue effectivement dans la catĂ©gorie des monstres sacrĂ©s », ceux que l’on se plaĂźt Ă  vĂ©nĂ©rer tant l’émotion qu’ils provoquent est grande, et le souvenir de leur dĂ©gustation, Ă©mu. Ce "MĂ©nĂštriĂšres" soyeux, intense et vertical rivalise sans forcer avec quelques-uns des meilleurs crus de Puligny. Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru Les PerriĂšres 2017 Un PerriĂšres dont la prĂ©cision de structure et la minĂ©ralitĂ© scintillante impressionnent la complexitĂ© du terroir rejaillit avec une classe folle dans ce vin Ă©lĂ©gant, profond et ciselĂ©. Le nez intense de pierre Ă  fusil, de fleurs d'eau, d'agrumes et de fruits blancs crĂ©meux annonce une bouche remarquable de droiture et de longueur. Magistral! Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2016 RescapĂ© d'un millĂ©sime durement amputĂ© par la grĂȘle, ce magnifique et puissant Autour de la Roche impressionne par sa fabuleuse concentration. Mais ici, la sensualitĂ© du fruit mĂ»r et de l'huile d'amande douce s'accompagne d'une minĂ©ralitĂ© marine, iodĂ©e, presque chablisienne, qui apporte une superbe sensation de fraĂźcheur. Lumineux ! Note moyenne des guides 91/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2017 Dense, minĂ©ral et profond, "Autour de la Roche" est issu d’un assemblage de diffĂ©rentes parcelles aux sols variĂ©s, situĂ©es autour de la Roche de Vergisson. Ce Pouilly-FuissĂ©, sans concession, profondĂ©ment ancrĂ© dans son terroir, impressionne par sa complexitĂ©. Avis aux amateurs des PerriĂšres Ă  Meursault ce vin est pour vous ! Note moyenne des guides 92/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Les MĂ©nĂ©triĂšres 2015 Effectivement "hors-classe", Les MĂ©nĂ©triĂšres 2015 se hissent largement au niveau des meilleurs crus de Puligny et Chassagne-Montrachet! Le fruitĂ© est superbe, la maturitĂ© magnifique, la bouche pure, droite, dĂ©licatement crĂ©meuse, rĂ©vĂšle une allonge et une profondeur inouĂŻes! Un must indispensable pour tout amateur de grands Bourgognes! Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 3 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru PerriĂšres 2015 Un PerriĂšres qui a tout d'un premier cru, tant sa structure impressionne la complexitĂ© minĂ©rale du terroir rejaillit avec une classe folle dans ce vin Ă©lĂ©gant, profond et prĂ©cis. Le nez intense de fleurs blanches, de coing, de notes crĂ©meuses et grillĂ©es annonce une bouche remarquable d'Ă©quilibre, de droiture et de longueur. Magistral! Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2015 Parfaite introduction au style Ferret, Ă  la fois franc et gĂ©nĂ©reux, prĂ©cis et profond, cette cuvĂ©e Autour de la Roche s'Ă©tire en bouche avec beaucoup de droiture et juste ce qu'il faut de gourmandise, entre fruits croquants, amande fraĂźche et dĂ©licates saveurs crĂ©meuses. Un grans blanc juteux et minĂ©ral, aux dĂ©licieux accents fumĂ©s. Note moyenne des guides 91/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Hors-Classe Les MĂ©nĂ©triĂšres 2014 Effectivement "hors-classe", Les MĂ©nĂ©triĂšres 2014 se hisse largement au niveau des plus grands Meursault ou Chassagne-Montrachet! Le fruitĂ© est superbe, la maturitĂ© magnifique, la bouche pure, droite, dĂ©licatement crĂ©meuse, rĂ©vĂšle une allonge et une profondeur inouĂŻes! Un must indispensable pour tout amateur de grands Bourgognes! Note moyenne des guides 94/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 3 % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© TĂȘte de Cru PerriĂšres 2014 Un PerriĂšres qui a tout d'un grand cru, tant le niveau d'expression et de structure impressionne la complexitĂ© minĂ©rale du terroir rejaillit avec une classe folle dans ce vin Ă©lĂ©gant, profond et prĂ©cis. Le nez intense de fleurs blanches, de coing, de notes crĂ©meuses et grillĂ©es annonce une bouche remarquable d'Ă©quilibre, de droiture et de longueur.... Note moyenne des guides 93/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© % Domaine J. A. Ferret Pouilly-FuissĂ© Autour de la Roche 2014 Parfaite introduction au style Ferret, Ă  la fois franc, frais, prĂ©cis et profond, cette cuvĂ©e Autour de la Roche s'Ă©tire en bouche avec beaucoup de droiture et juste ce qu'il faut de gourmandise, entre fruits croquants, amande fraĂźche et dĂ©licates saveurs lactĂ©es. Un grans blanc juteux et minĂ©ral, d'une belle Ă©lĂ©gance. Note moyenne des guides 92/100 Voir la fiche dĂ©taillĂ©e Bon d’achat FidĂ©litĂ© 2 % Lepsoriasis vulvaire. Il entraĂźne souvent des rougeurs, des irritations, des douleurs, des dĂ©mangeaisons de la vulve. Et il est assez souvent confondu avec une mycose vulvo vaginale. Son traitement est totalement diffĂ©rent, Ă©videmment. Un mĂ©decin dermatologue connaĂźt bien cette maladie et son traitement.
"Je montais sangloter tout en haut de la maison Ă  cĂŽtĂ© de la salle d’étude, sous les toits, dans une petite piĂšce sentant l’iris
" Marcel Proust, Ă  la recherche du temps perdu, du cĂŽtĂ© de chez Swann, 1913. Olivia Giacobetti a une signature. Ceux qui ne l’aiment pas diront qu’elle se rĂ©pĂšte, ceux qui aiment son travail diront que c’est ça avoir un style. Sa derniĂšre crĂ©ation pour sa maison IUNX pourrait sembler une redite de l’Hiris d’HermĂšs. Ce ne serait pas totalement faux, mais ce n’est pas totalement juste non plus. Talc est bien une variation sur l’iris et l’auteure le traite Ă  sa maniĂšre, mettant en lumiĂšre ce qui la touche, ce n’est pas pour autant une redite du vĂ©gĂ©tal HermĂšs. Talc est un iris dĂ©licat, floral, sans aller vers la violette, et trĂšs poudrĂ©. Une assise boisĂ©e le fait pencher du cĂŽtĂ© de l’iris racine, mais surtout, ce qui traverse le parfum, c’est une forme de blancheur. Assez Ă©loignĂ©e donc des nuances pastelles de l’Hiris. Il y a une sensation de peinture Ă  la chaux » presque de latex dans ce talc. Ce serait supposĂ© Ă©voquer le ButĂŽ. Possible, je ne sais pas. Mais je peux faire le lien avec cette forme de théùtre parce que ce parfum m’évoque la geisha qui peint son visage avec une pĂąte Ă©paisse et le gymnaste qui enduit ses mains de magnĂ©sie dans un nuage blanc
 On ne dirait probablement pas des parfums d’Olivia Giacobetti qu’ils sont sensuels Dieu merci ! Il y a encore des gens qui refusent de faire des parfums clichĂ©s. mais il y a quelque chose de charnel dans ce talc qui Ă©voque le corps sans le montrer comme un vĂȘtement abandonnĂ© Ă©voque la nuditĂ©. L’humain est prĂ©sent dans ce nuage blanc, prĂ©sent en creux, absent, ou stylisĂ© jusqu’à l’abstraction. Un parfum en retrait, Ă  porter pour relire l’éloge de l’ombre. Talc, Olivia Giacobetti pour IUNX, 2018.
C'Ă©tait mieux avant ?» nous invite Ă  porter diffĂ©rents regards sur l'Ă©volution des mĂ©tiers et des conditions de travail depuis 1970. Les typographes et les tĂ©lĂ©graphistes ont disparu Du 17 au 20 mai 2022, avec BalĂĄzs, nous sommes allĂ©s nous frotter Ă  l’envers du Mont Blanc, certainement l’un des coins les plus sauvages du massif, surtout en cette saison. AprĂšs une premiĂšre expĂ©rience ensemble plutĂŽt convaincante, nous avons dĂ©cidĂ© d’aller visiter l’arĂȘte du Brouillard. Plusieurs variantes sont possibles pour atteindre le col Emile Rey et la partie sommitale commune, nous avons optĂ© pour l’intĂ©grale qui part du Lac des Marmottes en Val Veny et qui termine au Mont Blanc pour un dĂ©nivelĂ© total de 3500 mĂštres et 7 km de parcours d’arĂȘte. Nous avons atteint le sommet du Mont Blanc le 19 mai aprĂšs 3 journĂ©es bien remplies et 2 bivouacs Ă  la belle. Lundi 21h30, on prend la route pour les Grandes » Alpes. AprĂšs un dodo en mode routier sur l’autoroute italienne et un levĂ© matinal, nous arrivons en Val Veny. Bonne surprise du matin, la route a rĂ©ouvert jusqu’au parking de FrĂȘney et nous gagnons une bonne heure et demie. Sur la route, nous avons un superbe visuel sur la face sud du Mont Blanc et notre arĂȘte celle de gauche sur la photo du Col du Brouillard 3288 m jusqu’au Mont Blanc de Courmayeur 4748 m, en passant par la Pointe Baretti 4013 m, le Mont Brouillard 4069 m, le Col Emile Rey 4030 m et la Pointe Louis AmĂ©dĂ©e 4460 m. Un bon chantier s’annonce ! La colline boisĂ©e cache la premiĂšre partie de l’arĂȘte que l’on voit mieux ci-dessous en arriĂšre plan de l’Aiguille ronde » du Chatelet. Mardi 8h20 donc, fins prĂȘts avec nos gros sacs sur le dos
 Au menu du jour avancer ! AprĂšs un Ă©chauffement relativement roulant le long de la moraine du glacier du Miage, on attaque l’arĂȘte juste au dessus de la zone humide du Lac des Marmottes, la pente est raide et l’on tient parfois les touffes d’herbe avec les mains pour enrayer les dĂ©sĂ©quilibres causĂ©s par les gros sacs. Il fait trĂšs chaud, on se console en se disant qu’il fera bon au bivouac ce soir ! Quelques 1000 m de dĂ©nivelĂ© plus tard, on attaque la grimpette, avec en apĂ©ro, les Aiguilles Rouges du Brouillard 3368 m. Assez vite, la neige apparaĂźt, la quantitĂ© est trop faible pour que les crampons soit utiles surtout dans l’état avancĂ© de transformation oĂč nous la trouvons, mais nous sommes contraints de rĂ©flĂ©chir » un peu pour passer au plus facile. Ci-dessous, BalĂĄzs dans une traversĂ©e sur feuillets mouvants. Le parcours des Aiguilles Rouges est beaucoup plus long et grimpant que ce que j’avais en tĂȘte et Ă  17h, nous avons Ă  peine le visuel sur le Col du Brouillard. La suite de la course se dessine gĂ©nĂ©rant un sentiment mĂȘlant excitation et 
 peur ! Nous arrivons au col Ă  19h, bien entamĂ©s, au dessus de nous la neige prend le dessus sur le rocher et nous dĂ©cidons de bivouaquer ici pour profiter du regel, mĂȘme mĂ©diocre, du lendemain. Un petit coup d’Ɠil en arriĂšre, nos aiguilles du jour pavanent dans les derniĂšres lueurs du crĂ©puscule. Nous ne trouvons aucuns emplacements de bivouacs rocheux et dĂ©cidons de monter notre camp entre neige et rocher. En face de nous Ă  l’ouest, les Aiguilles de TrĂ© la TĂȘte. BalĂĄzs a le smile, il dĂ©balle son nouveau joujou, un Thermarest confort -10°C flambant neuf ! Une popotte plus tard, nous sommes repus, c’est l’heure de l’emmitouflage. MalgrĂ© un rythme honnĂȘte, nous sommes encore bas sur l’arĂȘte et dĂ©cision prise de mettre le rĂ©veil pour 2 h le lendemain. La courte nuit est douce et nous dormons bien. Mercredi 2 h, le bip retentit, c’est matinal mais nous sommes relativement reposĂ©s. Petite dĂ©gustation du mix avoine, amandes, fruits secs, capuccino latte concoctĂ© par BalĂĄzs et on se met en mouvement tranquillement. Comme prĂ©vu le regel est bof, en se faisant lĂ©ger on reste en surface et tout d’un coup, on enfonce jusqu’à mi-cuisse 
 On est content de trouver des ilots rocheux 
 La lune est presque pleine et la nuit est claire, l’ambiance est dingue. Et puis ce sont les couleurs de l’aube qui s’invitent au spectacle. La journĂ©e s’annonce radieuse, sa majestĂ© la Noire de Peuterey se dessine dĂ©jĂ  dans le ciel. Nous avons chaussĂ© les crampons dĂšs le dĂ©part du bivouac, la course est devenu trĂšs mixte. Nous avançons bien de nuit et lorsque le soleil se lĂšve, on est plus trĂšs loin de la Baretti. Quelle vue sur les Aiguilles de Peuterey, c’est dur de se concentrer sur son escalade ! Il est autour des 9 heures lorsque nous atteignons le Col Emile Rey, on a bien bossĂ© mĂȘme si toute cette neige ne nous permet pas de vraiment courir ». En contrepartie, l’ambiance est devenue patagonienne et on en prend plein les mirettes. A chaque fois que je me retourne vers BalĂĄzs pour le tchatcher je me dis oh putain con, c’est beau ! ». TrĂšs vite, nous sommes face au crux de la course, un petit bastion encaissĂ© de 80 mĂštres. Il est arborĂ© de charmantes sculptures sorbets prĂȘtes Ă  se pĂ©ter la gueule au moindre coup de piolet. En gĂ©nĂ©ral parcouru relativement sec, la montagne propose aujourd’hui une glace pourrie et de la flotte qui gerbe de toutes les fissures, sympa ! C’était plus ou moins prĂ©visible mais quand on est devant ça fait toujours drĂŽle 
 Ca protĂšge quand mĂȘme pas trop mal et je repĂšre un piton jaune salvateur. Oui il est jaune, on devrait pas trop tirer dessus mais compte tenu des circonstances tout est permis et la lame du piolet se glisse parfaitement dans l’Ɠil du piton. Un rĂ©ta plus tard et je crie relais Ă  BalĂĄzs, ouf ! Celui-ci me rejoint en 2 – 2, fumant ! La longueur suivante est plus cool puis il faut encore s’employer pour sortir dans la pente de neige qui nous sort des difficultĂ©s. Les passages peu raides sont encombrĂ©s d’eau ou de neige et on dĂ©cide d’artifer une fissure raide oĂč on trouve un Friend coincĂ© 
 L’aventure ! On est mieux dans le nĂ©vĂ© de sortie mais pas franchement mieux, la neige est en soupe et dessous glace bĂ©ton 
 Le piolet light me rebondit dessus Ă  chaque ancrage. L’aventure ! Bon on arrĂȘte les conneries et on retrouve le caillou, re-ouf ! La suite redevient un petit peu plus conventionnelle »  Mais on brasse copieux dans la lourde, dĂšs qu’on trouve un bout de caillou, on se rue dessus. On surplombe maintenant l’arĂȘte parcourue le matin et la veille, c’est assez splendide. On a comme atteint un point de non-retour. Quelques pentes de neige et mixte plus tard, on atteint enfin la Pointe Louis AmĂ©dĂ©e, nommĂ©e ainsi en l’honneur du Duc des Abruzzes Louis AmĂ©dĂ©e de Savoie. L’heure a filĂ©, il est 17 heures. Face Ă  nous, on peut observer les derniĂšres difficultĂ©s pour atteindre la longue crĂȘte sommitale. On Ă©change avec BalĂĄzs un petit regard qui en dit long, ce sera pour demain. Ce soir on pionce sur la Louis AmĂ©dĂ©e. Difficile de rendre en photos l’absolue dinguerie de ce bivouac, heureusement BalĂĄzs a immortalisĂ© l’instant en vidĂ©o. Ayant quelques notions de hongrois, je traduis en court sa pensĂ©e du moment Mayday, mayday, je suis sĂ©questrĂ© par un fou, si quelqu’un m’entend, dĂ©clenchez tout de suite les secours » !!! L’endroit est magique, on se sent tout petit sur notre promontoire. A nos pieds, les grandes arĂȘtes de l’Envers, les bassins du FrĂȘney, du Brouillard et du Mont Blanc. Les nuages vont et viennent et lorsqu’il disparaissent, on a le droit Ă  ce genre de paysage ; panoramique entre TrĂ© la TĂȘte et Mont Blanc. On se met tĂŽt au lit » avec dans l’idĂ©e un dĂ©part entre 2 et 3 h comme la veille. On a du mal Ă  estimer la durĂ©e du parcours qu’il nous reste jusqu’au sommet et la mĂ©tĂ©o du lendemain sera peut-ĂȘtre un peu plus rude. On prĂ©fĂšre bĂ©tonner. Il fait encore bien doux Ă  4500 m, pas de vent c’est presque trop beau. Vers 23 h, ce ne sont pas les ronfleries de BalĂĄzs qui me rĂ©veillent mais bien une pluie d’éclairs, d’abord la lumiĂšre puis quelques tonnements. Ce n’est pas encore sur nous, mais la proximitĂ© est inquiĂ©tante, je passe un coup de fil au PG qui check les derniĂšres animations, l’épisode sera court et difficile de dire s’il sera actif sur le Mont Blanc. Finalement, plus de peur que de mal et nous seront Ă©pargnĂ©s, les prĂ©visions seront passĂ©es complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de l’évĂšnement 
 Jeudi 2h45, nous attaquons la varappe et ça gronde encore un peu au loin, on attaque la journĂ©e par un rappel gazeux mĂȘme de nuit qui nous met tout de suite dans le bain et on oublie l’orage qui disparaĂźt. La couche de neige est bien Ă©paisse Ă  prĂ©sent et on prend le temps de tester les appuis avant de mettre du poids dessus 
 Nous arrivons au passage le plus grimpant de la journĂ©e encore de nuit, on fait cracher la frontale Ă  plein tube pour trouver le cheminement, ça grimpe sec pour du 4+ les crabes aux pieds mais pas d’impasse on trouve la ligne de faiblesse, dĂ©ment. Les pentes mixtes qui suivent sont plus conventionnelles et on sort sur la grande arĂȘte sommitale qui mĂšne au Mont Blanc de Courmayeur un peu aprĂšs l’aube. Ca commence Ă  sentir franchement le sommet mais quelle bambĂ©e encore cette fin d’arĂȘte ! On est bien dans le timing et maintenant on profite Ă  fond de la fin de la course. Je reviens en terrain connu au Mont Blanc de Courmayeur, c’est toujours rassurant surtout que nous l’avons trouvĂ©, Ă  prĂ©sent, le fameux brouillard de l’arĂȘte du Brouillard ! Il est 10 h lorsque nous atteignons le sommet du Mont Blanc. BalĂĄzs a puisĂ© tout au fond, mais aura Ă©tĂ© d’une grande vaillance. Il nous livre ses impressions en direct. Sous titre Mais bordel, personne Ă©coute sur cette frĂ©quence ? Je vous dis que ce mec va me flinguer, mayde mayde !!! ». Un petit coup de fil au PG pour leur dire que tout s’est bien fini concernant l’orage un grand merci Ă  eux pour l’assistance Ă  distance et on attaque la descente vers les Grands Mulets. Lorsqu’on bascule versant nord, retour du beau temps et abritĂ©s du vent, c’est le pied ! Il est 15h quand nous arrivons au refuge des Grands Mulets, quel accueil ! Pour une belle soirĂ©e et un repos bien mĂ©ritĂ©. Vendredi 12h30, on dĂ©barque Ă  Cham poil pil pour le burger et la mousse et frais comme des gardons pour le retour au bercail, des images plein la tĂȘte. Un Ă©norme bravo Ă  BalĂĄzs, trĂšs solide Ă  tous points de vue qui voulait faire une course le lendemain 
 Heureusement que j’avais un mot d’excuse. Une course bien mystique dans ces conditions, c’était dĂ©ment, merci la montagne. IndĂ©niablementpour un homme (blanc) de 50 ans qui voudrait imposer Ă  sa secrĂ©taire le port de tenues sexy et lui mettre les mains aux fesses rĂ©guliĂšrement, le monde du bureau des annĂ©es 1950, c’était mieux. Il n’y a pas l’ombre d’un doute lĂ -dessus :
Bonjour Ă  tous, nous allons voir les diffĂ©rents avantages du silence dans votre communication. Que cela soit pour une prise de parole, un exposĂ©, une communication, ou une conversation avec quelqu’un. La plupart des personnes pensent, Ă  tort, que le blanc ou le silence est nĂ©faste, mais savez-vous pourquoi ? C’est fait un problĂšme trĂšs simple ils ne crĂ©ent pas le blanc, ils le subissent ! Alors qu’un orateur qui crĂ©e lui-mĂȘme des temps de pause Ă  l’oral, rend sa prise de parole beaucoup plus simple. Il Ă  tout le temps de se concentrer sur sa diction pour avoir une diction parfaite et bien transmettre son message ! Donc j’aimerais vous expliquer dans une premiĂšre partie, comment ne plus subir le silence en communication. Puis vous expliquer les avantages du silence qui se comptent au nombre de 4. Mais qui suis-je pour vous parler de silence, de blancs et de communication ? Il y a de ça 4 ans, j’étais quelqu’un d’assez timide qui n’aimait pas du tout prendre la parole en public. Je dĂ©testais les blancs qui s’imposaient presque Ă  chaque fois que je parlais Ă  quelqu’un. Avec le temps, et une volontĂ© de changĂ© de situation, je suis ensuite tombĂ© dans l’effet inverse parler tout le temps. Et je peux vous assurer que ce n’est pas mieux. Le but de la communication Ă©tant de transmettre un message, ou de divertir, je n’étais dans aucun de ses objectifs. Puis depuis plus d’un an, j’estime maitriser 90% des silences que je crĂ©e au sein de mes conversations. Ils sont, soi voulus, soi comblĂ©s avec des mĂ©thodes pour Ă©viter les blancs Ă  l’oral. Maintenant que vous en savez un peu plus sur le personnage, voyons quels sont les avantages du silence. DiffĂ©rencier silence subit et silence provoquĂ© Comme je vous l’ai indiquĂ© dans l’introduction, la majeure partie des personnes subissent le silence et ne le crĂ©e pas. Lorsque vous parler avec une personne, vous alimentez la conversation, mais il arrive souvent un moment ou vous n’avez plus de matiĂšre Ă  fournir. Vous cherchez dĂ©sespĂ©rĂ©ment un moyen de vous sortir de cette situation. Et cette situation stressante vous pĂšse. C’est ce qu’on appelle un silence subit. A contrario, prenons l’exemple qu’une prise de parole. Une personne du public vous pose une question, et vous attendez quelques instants avant de rĂ©pondre. Le public pourrait penser que vous n’avez pas la rĂ©ponse, mais en fait, vous laissez du suspens. Vous n’avez donc aucune raison de stresser, vous maitrisez la situation, vous maitrisez le silence. Ce qu’il faut Ă©galement savoir, c’est l’effet psychologique que le silence subit peut entrainer. À force de ne jamais maitriser le silence, vous allez, finir par le dĂ©finir comme nĂ©gatif. Pour vous silence = moment gĂȘnant = stress. Vous allez donc, comme moi, passer par une phase oĂč vous chercherez toujours Ă  le combler. Ce qui n’est pas forcĂ©ment mieux, car par consĂ©quent, vous ne crĂ©erez jamais de silence maitrisĂ©. Les avantages du silence 1 Rythmer votre communication On vous a expliquĂ© depuis la petite section Ă  l’école que la ponctuation Ă©tait la chose la plus importante et ce n’est pas pour rien. CrĂ©er des silences entre chacune de vos parties est essentiel. Si c’est compliquĂ© de le montrer Ă  travers un article, c’est beaucoup plus facile Ă  l’oral ou en vidĂ©o. IdĂ©alement, j’aurais fini ma premiĂšre partie, créé un silence, puis enchainĂ© avec l’avantage numĂ©ro 1. Il n’y a rien de pire qu’un orateur qui parle avec un ton monotone et sans pauses. La communication, si elle devait ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par une courbe, serait une courbe sinusoĂŻdale, avec des hauts et des bas. Le rythme, fait partie intĂ©grante de la forme de votre communication. C’est pourquoi, il est important qu’il soit parfaitement maitrisĂ©. Si vous voulez ĂȘtre un bon orateur, vous devez parler lentement, et rythmer votre discours par des blancs qui, j’insiste, sont maitrisĂ©s. Ne faites pas des blancs non maitrisĂ©s car ils sont dĂ©vastateurs et engendre une grande quantitĂ© de stress
 Une conversation, une prise de parole, un discours dont le contenu le texte est soignĂ©, mais qui ne possĂšde pas une bonne forme, est une intervention gĂąchĂ©e. Vous le savez j’accorde une grande importance Ă  la forme, plutĂŽt qu’au fond. Car on peut avoir des choses extrĂȘmement intĂ©ressantes Ă  raconter, ce qui est le cas de beaucoup. Mais si on ne sait pas comment les mettre en forme, comment se faire comprendre ou comment transmettre, cela devient inutile. Les avantages du silence 2 Laisser le public assimiler vos propos Le deuxiĂšme intĂ©rĂȘt que vous avez Ă  crĂ©er un silence est de permettre au public de retenir les derniers propos que vous venez d’énoncer. Ce sera d’autant plus intĂ©ressant que votre prise de parole sera compliquĂ©e. Admettons que vous soyez en train d’expliquer comment se construisent les ponts de nos autoroutes. J’imagine facilement qu’il existe une formule pour calculer la pression Ă  chaque point du pont. Mais donner une formule lors d’un oral est toujours compliquĂ©. C’est pour cela que je vous recommande de donner la formule, laisser un silence, puis enchainer. Le public aura le temps de l’assimiler, de se la rĂ©pĂ©ter mentalement. Il faudra aussi utiliser cette mĂ©thode lorsque vous prononcez un mot-clĂ©. C’est comme ça, qu’à la fin de votre prise de parole, le public sera en mesure de rĂ©pondre Ă  la fameuse question alors, qu’avez-vous retenu de cet oral ? ». Cet avantage, ce diffĂ©rencie de l’avantage 4, par le fait qu’il soit rĂ©alisĂ© de façon inconsciente par le public. Il ne cherche pas Ă  retenir mais se rĂ©pĂšte inconsciemment les derniĂšres paroles que vous avez eues. Les avantages du silence 3 Obtenir de l’attention Cet avantage est souvent utilisĂ© dans le cadre scolaire. Il s’agira de laisser un silence afin de retrouver l’attention du public. Si votre prise de parole n’est pas assez rythmĂ©e, vous risquez d’endormir le public avec un dĂ©bit monotone. Ce que vous allez pouvoir faire pour avoir ce regain d’attention, c’est de faire un long silence. Les personnes qui ne vous Ă©coutaient pas, auront alors cette impression d’avoir ratĂ© un Ă©pisode. Vous savez, ce moment oĂč l’on se demande ce qui se passe. A-t-il fini ? Est-ce la pause ? Vient-il de poser une question ? Suis-je visĂ© ? Comme je vous l’ai dit au dĂ©but, c’est le mĂȘme principe dans le milieu scolaire. Lorsqu’un Ă©tudiant, un peu trop bavard se fait remarquer, l’enseignant s’arrĂȘte et le fixe. Ainsi, un silence gĂ©nĂ©ral s’impose, et tout le monde se demande qui est le responsable. Alors ne fixez pas les personnes, au risque de vous les mettre Ă  dos. Mais posez un silence de 5 bonnes secondes, qui aura pour avantage de retrouver l’attention de votre auditoire. Les avantages du silence 4 Laisser au public un temps de rĂ©flexion Et voici le dernier avantage du silence, laisser le temps au public de digĂ©rer volontairement les informations que vous venez de lui communiquer. Il n’y a rien de pire qu’un orateur qui parle, parle, parle sans jamais laisser le temps Ă  son public d’assimiler les nouvelles donnĂ©es qu’il lui communique. N’oubliez jamais, qu’un orateur est au service de son public et non l’inverse. Si votre prise de parole traite de sujets scientifiques, financiers, mathĂ©matiques, ou tous autres domaines qui pourraient complexifier la comprĂ©hension du message que vous avez Ă  transmettre. Donc retenez, que parmi tous les avantages du silence, il vous offre la possibilitĂ© d’ĂȘtre plus facilement compris. Et un public qui comprend facilement, est un public qui se sent intelligent. Et si vous me suivez encore, un public qui se trouve intelligent est un public conquis ! Vous pensez que c’est tout ce que cet article pouvait vous offrir, et vous avez raison ! Vous connaissez maintenant les avantages du silence Ă  l’oral. Mais je tiens Ă  vous donner Ă©galement quelques clĂ©s supplĂ©mentaires pour votre prochaine prise de parole en public. Plus haut, vous trouverez un bouton, ou vous pourrez rentrer votre adresse mail. Rien ne vous y oblige, mais je vous donnerai gratuitement 2 clĂ©s de mon livre sur la prise de parole. Elles vous expliqueront comment faire le tour de votre sujet et savoir bien le structurer. Vous dĂ©couvrirez ensuite comment booster votre confiance en soi avant un oral pour ne pas arriver stresser le jour J. Si vous voulez dĂ©couvrir tout çà, le bouton est juste au dessus, c’était William, Ă  la prochaine. Les articles qui pourraient vous intĂ©resser 200 phrases de prononciation pour s’entrainer 3 Exercices de diction
Topotardif et fleuve, je vous prĂ©viens, qui prĂ©sentera le double avantage de vous avoir laissĂ© le temps de faire des colliers de pĂątes avec vos anathĂšmes hit -52% Le deal Ă  ne pas rater : Paroles de la chanson Coup de vieux par Bigflo & Oli [Oli] Eh Ma gĂ©nĂ©ration, elle a, elle a [Oli] Tout oubliĂ© des rĂ©visions du bac' Elle veut un dealeur pas trop loin d'la fac Elle a grandi, elle s'en branle du regard des gens Elle veut un coup d'un soir mais qui dure deux ans On faisait des tours gĂ©antes en Kapla Et le tour du monde sur encarta Elle grattait une piscine pour passer le mois d'aoĂ»t Elle comptait les centimes pour s'attacher une couille de mammouth Des fois, plus de cadeaux, des parents sĂ©parĂ©s Elle s'est inscrite Ă  la salle mais n'y est jamais allĂ© Le lait toujours aprĂšs les Chocapic Elle assume pas mais elle a dansĂ© la tecktonik DĂ©foncĂ©e, elle mate les Zinzins de l'Espace Elle Ă©crivait des trucs au Blanco sur l'Eastpak High School Musical, Hannah Montana KaraokĂ© du Lac du Connemara Asereje, de a, de eh Personne comprenait mais tout l'monde chantait Dans son salon, elle a des panneaux d'chantier Elle les collectionne quand elle est bourrĂ©e [Oli] Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre [Bigflo, Oli & Julien DorĂ©] C'Ă©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux C'Ă©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux [Bigflo, Oli & Julien DorĂ©] Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh C'Ă©tait mieux avant Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh J'ai pris un coup d'vieux [Julien DorĂ©] BientĂŽt quarante piges, j'ai connu Zelda J'ai vu jouer RĂ©gine et Jay-Jay Okocha GĂ©nĂ©ration spleen, Booster ou 103 Les annĂ©es dĂ©filent, qui se souviendra ? [Bigflo] Ma gĂ©nĂ©ration, elle voudrait dormir, elle est Ă©puisĂ©e RĂ©ussir ses partiels sans les rĂ©viser Faire la tournĂ©e des bars jusqu'Ă  quatre heures du mat' Puis, se taper des barres devant Mission ClĂ©opĂątre Encore choquĂ© par Happy Tree Friends La farine sur le chewing-gum de deux mĂštres Elle a eu des Magix, elle a eu des Pog's Sur le 3310, y'avait Crazy Frog Big Baby Bop rĂȘve de Tokyo Elle buvait un Yop devant Code Lyoko À cause de Tony, elle voulait faire du skate C'Ă©tait Picasso quand elle Ă©tait sur Paint DĂ©jĂ  nostalgique de l'ancienne Ă©poque Elle voudrait prouver Ă  ses parents qu'ils avaient tort Elle s'en fout un peu d'savoir c'qu'il y a aprĂšs la mort Elle dĂ©bat sur qui Ă©tait le meilleur PokĂ©mon [Bigflo & Julien DorĂ©] BrĂ»ler les fils de son scoubidou Ma-i-a hi Dans la cuisine avec Adibou Ma-i-a hu [Bigflo, Oli & Julien DorĂ©] C'Ă©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux C'Ă©tait mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux [Bigflo, Oli & Julien DorĂ©] Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh C'Ă©tait mieux avant Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh J'ai pris un coup d'vieux [Julien DorĂ©, Bigflo & Oli] HĂ©lĂšne, Lola, Lali, JosĂ©e Les annĂ©es dĂ©filent sur le podium du spleen PokĂ©mon, Titeuf, Beyblade, Diddl J't'ai cassĂ© comme Brice de Nice MSN, envoie-moi un wizz Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaĂźtre [ Bigflo, Oli & Julien DorĂ©] Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh Woh, oh, oh, oh, oh Jedirais presque que c'Ă©tait mieux dans Tintin. Des deux albums, Objectif Lune et On a marchĂ© sur la Lune, j'ai un faible pour le premier : l'intrigue et les rebondissements y sont plus 1Je ne vous parlerai finalement que du Temps retrouvĂ© et je ne vous parlerai pas de ce qui fait l’essentiel du Temps retrouvĂ©, Ă  savoir les expĂ©riences de rĂ©surrection du passĂ©. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© me pencher sur l’entre-deux » l’entre-deux jours, autrement dit la nuit, et l’entre-deux temps forts, Ă  savoir les absences de Paris. Proust est un Ă©crivain de la nuit. La scĂšne fondatrice de l’Ɠuvre, selon les tenants de la psychanalyse, est une scĂšne nocturne, celle du baiser du soir au cours de laquelle la mĂšre lit François le champĂ­ Ă  l’enfant. Et, aprĂšs seize réécritures, Proust a fait commencer son Ɠuvre par le cĂ©lĂšbre incipit Longtemps, je me suis couchĂ© de bonne heure ». Il inscrit ainsi son roman dans la durĂ©e en sous-entendant une rupture qui se serait introduite dans cette durĂ©e. 2Ce que l’auteur de la Recherche admire le plus chez son maĂźtre inavouĂ© Flaubert, c’est prĂ©cisĂ©ment sa pratique de l’ellipse temporelle. Dans l’article À propos du "style" de Flaubert » du 1er janvier 1920, il Ă©crit ceci 1 Proust M., Contre Sainte-Beuve, prĂ©cĂ©dĂ© de Pastiches et mĂ©langes et suivi de Essais et articles, P ... À mon avis la chose la plus belle de L’Éducation sentimentale, ce n’est pas une phrase, mais un blanc. [
] un blanc », un Ă©norme blanc » et, sans l’ombre d’une transition, soudain la mesure du temps devenant au lieu de quarts d’heure, des annĂ©es, des dĂ©cades [
]1. 2 Proust M., MatinĂ©e chez la Princesse de Guermantes, Cahiers du Temps retrouvĂ©, Ă©dition criti ... 3Comment ces blancs, que je qualifierai de narratifs », et qui sont souvent signalĂ©s par des blancs typographiques dans la version publiĂ©e, se sont-ils inscrits dans la genĂšse du texte ? Il est facile de faire une Ă©tude gĂ©nĂ©tique sur Le Temps retrouvĂ© dans la mesure oĂč nous disposons exceptionnellement de deux sources, d’une part la transcription des Cahiers de brouillon dans le volume MatinĂ©e chez la Princesse de Guermantes », publiĂ©e en 1982, chez Gallimard, par Henri Bonnet et Bernard Brun2. D’autre part, le site Gallica de la BibliothĂšque nationale de France a ouvert un dossier Proust », Ă  l’occasion de l’exposition Proust, l’écriture et les arts », en 1999, qui comprend la mise en ligne de l’édition originale de 1927, avec renvois aux Cahiers manuscrits correspondants. 4Rappelons succinctement la genĂšse du Temps retrouvĂ©. Nous retiendrons les trois Ă©tapes principales celle de 1911, transcrite par Henri Bonnet et Bernard Brun. DĂ©but et fin de la Recherche ont Ă©tĂ© conçus en mĂȘme temps. Les diffĂ©rents volumes intermĂ©diaires prennent ensuite forme et il faut attendre 1918 pour que soit Ă©crit le manuscrit du Temps retrouvĂ©, dans sa conception d’ensemble on le trouve dans les Cahiers XV Ă  XX, numĂ©rotĂ©s ainsi par Proust. Ce manuscrit sera retravaillĂ© jusqu’à la mort de l’écrivain, sans qu’il ait atteint sa forme dĂ©finitive. Quand celui-ci meurt en 1922, La PrisonniĂšre et Albertine disparue sont dactylographiĂ©es alors que Le Temps retrouvĂ© est restĂ© Ă  l’état manuscrit et il est inachevĂ©. Ce sont Robert Proust et Jacques RiviĂšre qui en font Ă©tablir une dactylographie et qui confectionnent, Ă  leur maniĂšre, la version originale qui paraĂźt en 1927. Les Ă©diteurs ultĂ©rieurs essaieront d’ĂȘtre plus fidĂšles au texte laissĂ© par Proust, tout en sachant qu’ils se substituent Ă  lui. Ainsi, les titres des trois parties composant Le Temps retrouvĂ©, Tansonville », M. de Charlus pendant la guerre » MatinĂ©e chez la princesse de Guermantes » ont Ă©tĂ© donnĂ©s par les premiers Ă©diteurs. 3 De mĂȘme, un ajout concernant la mĂ©moire involontaire, la mĂ©moire du corps, fait Ă©cho Ă  l’ouverture ... 5Cette instabilitĂ© Ă©ditoriale est manifeste dĂšs l’ouverture du Temps retrouvĂ© celle-ci ne se prĂ©sente pas de la mĂȘme façon dans la premiĂšre Ă©dition de La PlĂ©iade, celle de Clarac et FerrĂ©, en 1954 et dans l’édition dirigĂ©e par Jean-Yves TadiĂ©. De façon Ă  donner une cohĂ©rence thĂ©matique au volume, Clarac et FerrĂ© avaient pris l’initiative d’intĂ©grer au Temps retrouvĂ© les pages finales d’Albertine disparue. Le Temps retrouvĂ©, dans les Ă©ditions rĂ©centes, fidĂšles en cela Ă  celle de 1927, commence par un paragraphe consacrĂ© Ă  la chambre du narrateur Ă  Tansonville [
] toute la journĂ©e, je la passais dans ma chambre [
] ». Or, ce paragraphe qui est une magnifique pause descriptive et rĂ©flexive introduit une temporalitĂ© de la discontinuitĂ© et de la suspension. Il correspond Ă  un ajout qui vient s’inscrire dans la marge supĂ©rieure du f° 78 du Cahier XV N. a. fr. 16 722, retardant ainsi la reprise du rĂ©cit des promenades. Le Temps retrouvĂ© s’ouvre ainsi sur le mĂȘme espace que le premier volume de la Recherche la chambre du narrateur. Effet de symĂ©trie donc, d’écho structurel3. Dans un Ă©pisode d’extĂ©rioritĂ© et de dialogue, s’insĂšre une situation de repli individuel et intĂ©rieur. PremiĂšre manifestation d’une structure d’enchĂąssement, qui rappelle celle des Mille et une nuits. Certes, la durĂ©e n’est pas celle de la nuit mais du jour elle se prĂȘte Ă  un effet de contraste par sa nature mĂȘme et par sa plĂ©nitude. Cette pause qui comporte une magnifique phrase longue reposant sur une structure Ă  la fois mĂ©taphorique et anaphorique annonce aussi la fin du Temps retrouvĂ©. De la fenĂȘtre de sa chambre, le narrateur aperçoit soudain le clocher de Combray – il le re-connaĂźt – qui met ainsi sous ses yeux la distance des lieues et des annĂ©es ». Et dans la derniĂšre page du Temps retrouvĂ©, la hauteur des Ă©chasses reprĂ©sentant les annĂ©es est comparĂ©e Ă  celle des clochers. C’est donc dans la discontinuitĂ© que les choses les plus importantes se disent, s’annoncent. 4 Milly J., Le pastiche Goncourt dans Le Temps retrouvĂ© », Proust dans le texte et l’avant-t ... 5 Boucuerra ÉlĂ©ments d’esthĂ©tique proustienne, prĂ©face de Jean Milly, Publication de la ... 6Le sĂ©jour Ă  Tansonville se termine par la lecture du pseudo-journal des Goncourt, qui a vraisemblablement Ă©tĂ© ajoutĂ© en 1919, aprĂšs l’attribution du prix Goncourt. Ce pastiche n’est pas une simple piĂšce de circonstance il prĂ©pare le coup de théùtre final, en assumant une fonction de repoussoir. Goncourt, l’auteur de cette littĂ©rature dĂ©cevante, est alors qualifiĂ© de mĂ©morialiste ». Ce texte a Ă©tĂ© longuement commentĂ©4 dans sa forme et dans sa fonction et je vous renvoie notamment au livre de Mohamed Ridha Bouguerra et Ă  son excellent chapitre sur la lecture5 ; ce qui nous intĂ©resse ici, c’est le temps de sa lecture. On sait, depuis Sur la lecture », prĂ©face Ă  SĂ©same et les lys, que les circonstances de la lecture s’inscrivent autant dans la mĂ©moire, et peut-ĂȘtre mĂȘme plus, que le contenu du livre. Le narrateur lit donc le journal inĂ©dit des Goncourt le soir, avant de s’endormir, avant d’éteindre sa bougie. Des biffures interviennent pour que le complĂ©ment circonstanciel avant d’éteindre ma bougie » soit placĂ© en tĂȘte de phrase et donc mis en valeur. Cela renforce l’effet de symĂ©trie avec l’ouverture de la Recherche Ă  peine [sa] bougie Ă©teinte », le hĂ©ros, s’endormant, s’identifiait au livre qu’il venait de lire, ici il le met Ă  distance. Mais ce n’est pas tout le pastiche Goncourt entraĂźne l’apparition d’un important ajout marginal Cahier XVI, f° 5. Je m’arrĂȘtai-lĂ  car je partais le voulu revoir les Cottard 6 Voir Brun B., Le Dormeur Ă©veillĂ©, genĂšse d’un roman de la mĂ©moire », Cahiers Marcel Proust, 11, ... 7Cet autre maĂźtre est Ă©videmment le sommeil ; ainsi il est fait Ă  nouveau allusion aux Mille et une nuits, et plus prĂ©cisĂ©ment au Dormeur Ă©veillĂ© ». Ce conte arabe s’inscrivait dĂ©jĂ  en filigrane dans l’ouverture de la Recherche6 pour dĂ©crire le passage du sommeil au rĂ©veil et les effets qui l’accompagnent, la difficile perception du rĂ©el, aprĂšs la plongĂ©e dans l’imaginaire. En inscrivant cet ajout Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme d’une phrase, l’auteur renforce la structure en Ă©chos de l’Ɠuvre et construit un effet de contraste entre le premier ajout que nous venons de commenter qui portait sur une journĂ©e passĂ©e dans la chambre et celui-ci. La structure temporelle du dĂ©but du Temps retrouvĂ© est donc celle des Mille et une nuits, reposant sur le principe de l’enchĂąssement et faisant de la journĂ©e et de la nuit, une unitĂ© de durĂ©e disposant d’une intensitĂ© particuliĂšre. JournĂ©e et nuit vĂ©cues par le narrateur seul. 8Chacune des trois parties du Temps retrouvĂ© nous dit quelque chose Ă  propos de la temporalitĂ© Tansonville est l’épisode du retour au monde de l’enfance, des aveux, des rĂ©vĂ©lations ; la partie mĂ©diane nous plonge dans la rĂ©alitĂ© historique de la premiĂšre guerre mondiale, mais d’une bien Ă©trange façon, Ă  travers le prisme de l’homosexualitĂ©, celle de Charlus. La derniĂšre partie MatinĂ©e chez la princesse de Guermantes » est le vĂ©ritable finale de l’Ɠuvre puisqu’elle est rĂ©flexion sur le temps et dĂ©couverte de la vocation. Les deux volets qui la composent L’Adoration perpĂ©tuelle » et le Bal de tĂȘtes » mettent en scĂšne deux aspects du temps, le temps philosophique et le temps social. 9Lorsque s’ouvre la seconde partie du Temps retrouvĂ© consacrĂ©e Ă  la guerre, l’expression de la temporalitĂ© change. Il y a certes la rĂ©alitĂ© historique de la premiĂšre guerre mondiale et nous verrons comment elle est dĂ©crite. Mais plus intĂ©ressante est la façon dont elle est encadrĂ©e par les dĂ©placements du narrateur va-et-vient entre Paris et la maison de santĂ©. L’effet produit est celui du blanc de L’Éducation sentimentale, dans la mesure oĂč ce qui se passe entre le dĂ©part de Paris et le retour n’est pas dĂ©crit. 7 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Le Temps retrouvĂ©, Paris, Garnier Flammarion, p. 8 ... Ces idĂ©es tendant, les unes Ă  diminuer, les autres Ă  accroĂźtre mon regret de ne pas avoir de dons pour la littĂ©rature, ne se prĂ©sentĂšrent jamais Ă  ma pensĂ©e pendant les longues annĂ©es, oĂč d’ailleurs j’avais tout Ă  fait renoncĂ© au projet d’écrire, et que je passai Ă  me soigner, loin de Paris dans une maison de santĂ©, jusqu’à ce que celle-ci ne pĂ»t plus trouver de personnel mĂ©dical, au commencement de 19167. 8 L’Éducation sentimentale commence par une datation prĂ©cise le 15 septembre 1840 ». 10Le blanc de L’Éducation sentimentale prĂ©cĂšde l’avant-dernier chapitre de l’Ɠuvre en changeant de chapitre, on passe du 2 dĂ©cembre 1851, date du coup d’Etat de Louis-NapolĂ©on Bonaparte Ă  mars 1867, du meurtre de Dussardier par SĂ©nĂ©cal aux retrouvailles entre Mme Arnoux et FrĂ©dĂ©ric Moreau. Seize annĂ©es s’écoulent ainsi, entre deux chapitres, seize annĂ©es rĂ©sumĂ©es par un elliptique il voyagea », alors que, pour reprendre la façon d’évaluer la vitesse du rĂ©cit de Genette, 450 pages sont consacrĂ©es Ă  onze annĂ©es8. 11L’originalitĂ© de Proust est de dĂ©multiplier le blanc que nous venons de dĂ©finir et on note ainsi trois retours Ă  Paris retours symĂ©triques puisqu’ils ramĂšnent Ă  chaque fois le narrateur de sa maison de santĂ© Ă  Paris. Ces blancs dĂ©limitent ainsi des unitĂ©s temporelles qui deviennent l’équivalent des JournĂ©es dans La PrisonniĂšre. 12Ce blanc dĂ©multipliĂ© a une origine trĂšs ancienne puisqu’il ouvre le Cahier 58, premier cahier de L’Adoration perpĂ©tuelle », qui date de 1911. Il n’avait donc aucun lien avec la guerre. J’étais arrivĂ© depuis quelques jours Ă  Paris dont les mĂ©decins venaient enfin de me permettre la rĂ©sidence, interdite depuis longtemps. Ma mĂšre me dit que ma tante la sƓur de ma grand-mĂšre, venue pour quelques jours seulement de sa province Ă©tait venue la voir et lui avait dit que la 1re audition Ă  Paris du second acte de Parsifal avait lieu le surlendemain chez la Princesse de Guermantes. 13Dans le Cahier 51 qui date de 1909, il est dĂ©jĂ  prĂ©sent, encore plus concis, ouvrant une unitĂ© textuelle qui dĂ©crit une [SoirĂ©e chez la Princesse de Guermantes] et qui se ferme sur l’image des Ă©chasses. Il y a quelques annĂ©es aprĂšs ĂȘtre restĂ© longtemps absent de Paris, je trouvai comme je venais de revenir une invitation du Pce et de la Pcesse de Guermantes pour une soirĂ©e. v° 68 14Autrement dit, tout Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ , mais ce qui reprĂ©sentera 325 pages de la nouvelle Ă©dition de La PlĂ©iade Ă©tait contenu Ă  l’origine sur 7 folios manuscrits. Le dĂ©veloppement que suivra cette partie est Ă  l’image mĂȘme de l’évolution de la Recherche ; la structure d’ensemble est intangible, le dĂ©but et la fin sont maintenus mais constamment repoussĂ©s. 9 Proust M., Correspondance, texte Ă©tabli, prĂ©sentĂ© et annotĂ© par Kolb P., Paris, Plon, tome v ... 15Ce sĂ©jour en maison de santĂ© renvoie au vĂ©cu de l’écrivain et il fut dĂ©terminant pour l’écriture de son Ɠuvre. C’est en effet Ă  la suite du dĂ©cĂšs de sa mĂšre, le 26 septembre 1905, que Proust fait un sĂ©jour de six semaines, en dĂ©cembre et janvier, Ă  la clinique du docteur Sollier, Ă  Boulogne. La disparition de la mĂšre est un traumatisme profond pour l’écrivain ; Ma vie a dĂ©sormais perdu son seul but, sa seule douceur, son seul amour, sa seule consolation. », Ă©crit-il, dans une lettre Ă  Robert de Montesquiou9. C’est Ă  partir de ce moment, qu’il se mettra progressivement Ă  concevoir son Ɠuvre. 16Le sĂ©jour en maison de santĂ© n’est donc pas anodin et Boulogne ne peut ĂȘtre assimilĂ© au lieu Ă©loignĂ© de Paris, mentionnĂ© dans l’Ɠuvre. Le retour Ă  Paris ne serait-il pas aussi un souvenir de celui effectuĂ© par la mĂšre, prise d’une crise d’urĂ©mie, alors qu’elle Ă©tait avec Marcel, Ă  Evian ? C’est de cette crise d’urĂ©mie qu’elle mourra. 17Dans la version de 1911, la mĂšre est immĂ©diatement mentionnĂ©e, aprĂšs l’indication du retour Ă  Paris. On ne peut qu’ĂȘtre sensible Ă  l’omniprĂ©sence de personnages fĂ©minins, la tante, la grand-mĂšre, la princesse de Guermantes et c’est la mĂšre qui est ici Ă  l’origine de tout, puisqu’elle signale Ă  son fils le souhait qu’a manifestĂ© sa tante de se rendre chez la princesse de Guermantes, pour Ă©couter Parsifal. Notons qu’il n’est pas alors question de vocation d’écrivain. La temporalitĂ© dominante est celle de la briĂšvetĂ©, du quelques jours » et non celle de la durĂ©e, comme dans la version dĂ©finitive. 10 Proust M., Correspondance, tome v, op. cit., p. 320. 11 La Revue d’Art dramatique, janvier 1897, p. 157, citĂ©e en note par Kolb P. 12 Proust M., MatinĂ©e chez la Princesse de Guermantes, op. cit., p. 159. 18L’origine autobiographique de cet Ă©loignement de Paris, liĂ© Ă  la sĂ©paration d’avec la mĂšre, par la mort, peut faire Ă©cho Ă  la sĂ©paration de FrĂ©dĂ©ric avec celle qui est une figure maternelle, Mme Arnoux. Dans une lettre Ă  sa mĂšre de 190510, on apprend que Marcel Proust Ă©tait pour elle son petit FrĂ©dĂ©ric » et dans le portrait qu’il a fait de Robert de Flers11, en 1897, la question de la vocation littĂ©raire, opposĂ©e Ă  l’absence de dons autres, est associĂ©e Ă  Flaubert. En 1911, annĂ©e oĂč il Ă©crit la MatinĂ©e Guermantes » et qui suit la publication des ƒuvres complĂštes de Flaubert, ce dernier est trĂšs prĂ©sent dans l’esprit de Proust. Le fragment inĂ©dit À ajouter Ă  Flaubert » date de 1910. D’ailleurs Flaubert est citĂ© dans le Cahier 57 f°1612, quelques pages aprĂšs la dĂ©couverte de François le Champi, dans la bibliothĂšque de l’hĂŽtel de Guermantes, Ă  propos des impressions qui restent intraduisibles, que ce soit celle exprimĂ©e par le Zut alors », en voyant le reflet d’un nuage sur la Vivonne ou celle ressentie en Ă©coutant une phrase de Flaubert. Flaubert deviendra aussi, de façon surprenante, un personnage du pastiche Goncourt. Il est donc indĂ©niable que l’absence de vocation, question prĂ©occupante et pour l’écrivain Proust et pour son hĂ©ros-narrateur, en 1911, est associĂ©e au souvenir de L’Éducation sentimentale. 13 Genette C., Figures III, Paris, Le Seuil, 1972, p. 77-121. 19De ce blanc initial, Proust va faire une structure narrative anaphorique. Nous aurons ainsi trois retours Ă  Paris ». Ce qui est nouveau dans la version de 1918, c’est l’idĂ©e formulĂ©e d’absence de dons littĂ©raires et cette formulation vient, dans un ajout interlinĂ©aire, se substituer Ă  la simple mention se mettre Ă  Ă©crire ». Dans la version de 1911, le hĂ©ros se rendant chez la princesse de Cuermantes, rencontre Bloch qui lui parle littĂ©rature, aprĂšs lui avoir signalĂ© la publication de son joli article » dans Le Figaro. Situation inverse de la version dĂ©finitive oĂč l’article dans Le Figaro n’intĂ©resse que Mme Coupil et Sautton, alias ThĂ©odore. Bloch n’en parle pas, par jalousie. Le fait que ThĂ©odore ne soit pas prĂ©sent dans les Cahiers de 1911, confirme une interprĂ©tation que j’ai rĂ©cemment avancĂ©e, Ă  savoir qu’il est un double d’Alfred Agostinelli. Pour revenir Ă  nos prĂ©occupations, la dislocation de la temporalitĂ© n’intervient qu’aprĂšs coup. Proust biffe donc les deux pages qu’il vient d’écrire pour introduire un temps antĂ©rieur, un premier retour Ă  Paris, en 1914, dont il va parler ultĂ©rieurement. On ne peut imaginer une chronologie plus complexe. Double pratique de l’analepse et de la prolepse, selon la terminologie proposĂ©e par CĂ©rard Cenette, dans Figures III13, ou volontĂ© d’introduire cette structure anaphorique du retour ? 20Le narrateur feint de ne s’intĂ©resser qu’à la guerre. Or, que fait l’auteur ? Il construit toute sa description sur une analogie Ă  fondement temporel le Paris de la guerre fait penser au Directoire. La temporalitĂ© ne peut dĂ©cidĂ©ment pas ĂȘtre linĂ©aire. Mais Ă  l’intĂ©rieur de ce tableau analogique s’inscrit une temporalitĂ© journaliĂšre d’une Ă©tonnante rĂ©gularitĂ© Ă  l’heure du thĂ© succĂšde l’heure du dĂźner, ouvrant deux paragraphes successifs, dans un parfait parallĂ©lisme. Et le narrateur se plaĂźt Ă  donner une indication d’heure, 9 h 35, pour un Ă©pisode qu’il associe Ă  une scĂšne qu’il a vĂ©cue personnellement, une des scĂšnes-rĂ©fĂ©rences de la Recherche, le soir de l’amitiĂ© avec Robert de Saint-Loup. Il y aurait donc Ă  la fois une macrostructure temporelle faite de ruptures et une microtemporalitĂ© plus classique. La temporalitĂ© proustienne, loin d’ĂȘtre uniforme, repose sur des figures de construction, ou plus exactement des figures de dĂ©construction, et semble parfois relever d’une pratique du jeu. 14 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Le Temps retrouvĂ©, op. cit., p. 105. 21Et lorsqu’intervient le rĂ©cit du premier sĂ©jour Ă  Paris14, en 1914, est reproduite en miniature la mĂȘme structure de chronologie inversĂ©e le narrateur fait part de ses deux rencontres avec Robert de Saint-Loup, en commençant par la seconde. Autre exemple du refus d’une chronologie plane au profit d’une chronologie en perspective La premiĂšre fois que je l’avais vu aprĂšs la dĂ©claration de la guerre, c’est-Ă -dire au dĂ©but de la semaine qui suivit ». PostĂ©rioritĂ© et antĂ©rioritĂ© se tĂ©lescopent pour dĂ©finir le prĂ©sent de l’énonciation. 22Les choses se compliquent encore quand, aprĂšs avoir Ă©voquĂ© le premier sĂ©jour Ă  Paris, le narrateur revient au second retour Ă  Paris. Nouvel effet de symĂ©trie rĂ©trospective entre 1916 et 1914 qui modifie l’éclairage prĂ©cĂ©dent. La perspective temporelle est productrice de sens. 15 Ibid., p. 125. Et maintenant, Ă  mon second retour Ă  Paris, j’avais reçu, dĂšs le lendemain de mon arrivĂ©e, une nouvelle lettre de Gilberte qui sans doute avait oubliĂ© celle, ou du moins le sens de celle, que j’ai rapportĂ©e car son dĂ©part de Paris Ă  la fin de 1914 y Ă©tait reprĂ©sentĂ© rĂ©trospectivement d’une maniĂšre assez diffĂ©rente15. 23Tout cela parallĂšlement Ă  une volontĂ© Ă©vidente de redoubler les marques de la temporalitĂ© historique, notamment en rĂ©pĂ©tant le rĂ©fĂ©rent 1914, au sein de cette partie consacrĂ©e Ă  la guerre. 24Cette insistance n’est qu’apparente. La temporalitĂ© proustienne est fondamentalement analogique ; et si l’auteur se plaĂźt Ă  construire une analogie entre le Paris de la guerre de 1914 et celui du Directoire, c’est pour mieux montrer qu’elle n’est que secondaire par rapport Ă  une temporalitĂ© subjective. 16 Ibid., p. 94. Ce qui modifie profondĂ©ment pour eux l’ordre des pensĂ©es c’est bien plutĂŽt quelque chose qui semble en soi n’avoir aucune importance et qui renverse pour eux l’ordre du temps en les faisant contemporains d’un autre temps de leur vie16. 25Proust cite alors l’exemple de Chateaubriand qui, dans les MĂ©moires d’Outre-tombe, a Ă©crit les plus belles pages, non sur la RĂ©volution et l’Empire, mais sur un chant d’oiseau dans le parc de Montboissier, et sur une brise chargĂ©e de l’odeur de rĂ©sĂ©da. Ces deux expĂ©riences dĂ©crites par Chateaubriand qui Ă  travers ces deux sensations retrouvent le monde de son enfance prĂ©figurent les expĂ©riences de rĂ©surrection du passĂ© vĂ©cues par le narrateur. Et d’ailleurs Proust y reviendra ultĂ©rieurement dans l’ouverture de l’épisode du Bal de tĂȘtes », assurant ainsi la transition avec L’Adoration perpĂ©tuelle ». Il cite alors textuellement les deux passages de Chateaubriand pour montrer combien ces rĂ©miniscences sont fondatrices d’une esthĂ©tique, les rapprochant des Ă©crits de Baudelaire et de Nerval. 17 Ibid., p. 190. 18 Ibid., p. 242. 19 N. a. fr. 16 725, f° 89. 26AprĂšs avoir longuement dĂ©crit l’hĂŽtel de Jupien, l’épisode de la guerre se termine sur l’annonce de la mort de Saint-Loup. La description du Paris nocturne a commencĂ© par une nouvelle rĂ©fĂ©rence aux Mille et une Nuits. Le narrateur, dĂ©ambulant dans les rues, pense au calife Haroun Al Raschid en quĂȘte d’aventures dans les rues de Bagdad17. C’est une façon de revenir Ă  Combray et au Dormeur Ă©veillĂ© ». Cette circularitĂ© propre au Temps retrouvĂ© est rĂ©affirmĂ©e avec l’introduction d’un troisiĂšme retour du narrateur Ă  Paris18. Le retour est dĂ©finitif et il ouvre la conclusion de la Recherche. Autant les prĂ©cĂ©dents Ă©taient fortement ancrĂ©s dans le temps historique nombreuses datations, en ajouts, autant celui-ci est dotĂ© d’un absolu temporel. Ainsi il rejoint la premiĂšre ellipse qui ouvrait le Cahier 58. Curieusement, le manuscrit19, le Cahier XVIII, ne prĂ©sente aucune solution de continuitĂ© alors qu’un blanc typographique dĂ©tache trĂšs nettement cette derniĂšre partie de la prĂ©cĂ©dente dans les versions publiĂ©es. Le manuscrit prĂ©sente quelques modifications stylistiques, portant sur l’expression de l’absence de dons littĂ©raires et, avant que les promenades avec Gilberte soient qualifiĂ©es de quotidiennes », elles ont Ă©tĂ© nocturnes », puis vespĂ©rales ». Il est Ă  nouveau question d’un sĂ©jour en maison de santĂ©, comme lors de la premiĂšre mention, mais il s’agit cette fois d’une nouvelle maison de santĂ©. D’ailleurs les principaux Ă©pisodes de la premiĂšre partie du Temps retrouvĂ© sont rappelĂ©s comme prises de conscience successives du narrateur de son absence de dons, les promenades avec Gilberte et surtout la lecture du pastiche. De nouveaux exemples d’indiffĂ©rence aux choses vĂ©cues ou vues viennent confirmer ce constat et prĂ©parent le coup de théùtre final des rĂ©vĂ©lations, autrement dit des successives expĂ©riences de rĂ©surrection du passĂ©. 20 Simon C., Le Jardin des Plantes, Paris, Éditions de Minuit, 1997. 21 22 Flaubert G., Correspondance I, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de La PlĂ©iade, 1973, p. 19. 27Pour terminer, c’est curieusement Claude Simon qui va nous permettre de donner un nouvel Ă©clairage sur la fin de la Recherche. Proust constitue un fil narratif dans le vaste puzzle textuel qu’est Le Jardin des Plantes20. Et l’épigraphe de la derniĂšre partie du roman est une citation de Flaubert Avec les pas du temps, avec ses pas gigantesques d’infernal gĂ©ant ». Si l’ouverture de la Recherche est cĂ©lĂšbre par son incipit, la fin l’est par sa mĂ©taphore des Ă©chasses, sur lesquelles se tiennent avec difficultĂ© les ĂȘtres et qui symbolisent toutes les annĂ©es vĂ©cues. GrĂące Ă  Yvan Leclerc et au site internet de son Ă©quipe Flaubert21, j’ai pu localiser cette citation qui me faisait penser Ă  la fin du Temps retrouvĂ©. Elle est extraite d’une lettre de Gustave Flaubert Ă  Ernest Chevalier qui date du 23 juillet 1835. Flaubert a donc 14 ans et c’est l’annonce des retrouvailles avec l’ami de la famille pour les vacances approchant Ă  grands pas22 » qui suscite la phrase de l’épigraphe de Claude Simon. On y trouve Ă  la fois l’idĂ©e essentielle de l’Ɠuvre de Proust, celle du Temps, et la mĂ©taphore du gĂ©ant en marche. Or, la comparaison avec les gĂ©ants est Ă©galement prĂ©sente dans le texte de Proust, prĂ©cĂ©dant les derniers mots de la Recherche – dans le Temps ». La mĂ©taphore des Ă©chasses clĂŽt dĂ©jĂ  le Cahier 57 de 1911 mais il n’y est pas question de gĂ©ants ». Nous avons donc consultĂ© le manuscrit de 1918. N. a. fr. 16 727, f° 125 [
] une place prolongĂ©e sans mesure dans le Temps autrement considĂ©rable que celle si restreinte qui lui est rĂ©servĂ©e dans l’espace, une place au contraire prolongĂ©e sans mesure, dans le Temps puisqu’ils touchent simultanĂ©ment a Ă  des Ă  des Ă©poques si distantes vĂ©cues par eux, si distantes, entre lesquelles tant de jours sont venus se placer – dans le 23 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Paris, Gallimard, BibliothĂšque de La PlĂ©iade, 1987 ... 28La fin du roman est trĂšs raturĂ©e et se prĂȘte Ă  une analyse gĂ©nĂ©tique. On constate des divergences importantes entre le manuscrit et l’édition originale de 1927 ; des phrases explicitement rayĂ©es par Proust rĂ©apparaissent sans raison. On note Ă©galement des diffĂ©rences significatives entre les derniĂšres Ă©ditions, notamment Ă  propos du tiret final que la nouvelle PlĂ©iade est seule Ă  maintenir dans son unicitĂ©. Cette unicitĂ© est pourtant essentielle pour le dĂ©tachement de l’expression – dans le Temps ». Ce tiret aurait Ă©tĂ© ajoutĂ©, selon TadiĂ©23, dans la quatriĂšme version, et donc, selon moi, en mĂȘme temps que la comparaison avec les gĂ©ants. Ce serait un dernier emprunt Ă  Flaubert que Proust tient Ă  placer dans cette phrase finale qui met en valeur une donnĂ©e elle aussi Flaubertienne, le Temps. 29Alors qu’il vient de citer les MĂ©moires de Saint-Simon et Les Mille et une Nuits comme Ă©tant ses modĂšles, Proust inscrit Flaubert dans la derniĂšre phrase de son Ɠuvre dĂ©diĂ©e au Temps, mais sans le citer. L’ellipse qu’il a admirĂ©e dans L’Éducation sentimentale est dans la Recherche fondamentalement liĂ©e Ă  l’écriture. La temporalitĂ© de Proust qui paraĂźt s’inscrire dans la durĂ©e est en fait une temporalitĂ© de la discontinuitĂ©, comme l’illustrait le premier titre envisagĂ©, Les Intermittences du cƓur », titre qui sera finalement attribuĂ© Ă  un chapitre de Sodome et Gomorrhe II. Les moments-parenthĂšses sont les plus importants, qu’ils soient des nuits, comme celles oĂč ShĂ©hĂ©razade sauve sa vie et celle de toutes les autres femmes par la lecture, ou qu’ils soient des moments d’éloignement, de retrait. La temporalitĂ© de Proust repose sur le paradoxe de la dĂ©stabilisation de la durĂ©e par une sensation fulgurante jaillit l’étincelle crĂ©atrice. On peut donc dire que chez Proust, du blanc naĂźt l’écriture.

Ajouteblanc à l'addition Blanche à l'attraction J'cons' et l'vaucer fait des loopings Si t'es sa femme ton fils sera rookie Elle me montre le fait sans outils Que des imitations le nÚgre t'as tout dit Jorrdee c'était mieux avant Avec lui c'était y'a deux ans Une danse, valse à mille temps Tu faiblis avant la mi-temps Jorrdee c'était mieux avant Avec lui c'était y'a deux ans Une danse

CĂ©lĂšbre sentier de longue randonnĂ©e qui ceinture le majestueux massif du Mont Blanc, le TMB, comme les randonneurs le surnomme, parcourt les cols, tutoie les sommets puis Ă©longe les glaciers Ă  travers trois pays que sont la France, l’Italie & la Suisse. Ce tour du Mont Blanc au D+ se rĂ©alise ainsi entre 7 et 10 jours. Retrouvez le rĂ©cit de nos 8 jours de trek ainsi que nos conseils pour bien prĂ©parer ce GR mythique. LĂ©gendaire terre de randonnĂ©e, le massif des Alpes se berce des plus belles histoires d’alpinisme. Des dĂ©nivelĂ©s challengers, des pentes ardues, des glaciers Ă  portĂ©e de main puis un toit de l’Europe qui veille la jolie ville de Chamonix le GR Tour du Mont Blanc est l’étape initiatique pour se lancer dans la grande aventure des randonnĂ©es de longue itinĂ©rance. Bien que les projecteurs soient tous tournĂ© sur les fascinant 4809m du Monte Bianco depuis sa premiĂšre ascension en 1786, le massif dans son intĂ©gralitĂ© apporte son lot de merveilles. La rĂ©serve des Contamines-Monjoie, la rĂ©serve des Aiguilles Rouges, le Val Deny, les Grandes Jorasses mais aussi le Val Ferret. Le TMB, plus qu’un GR un sentier mythique C’est l’un des sentiers de grande randonnĂ©e en France les plus plĂ©biscitĂ©s et empruntĂ©s mais aussi d’Europe car il permet de se familiariser avec la randonnĂ©e de plusieurs jours. Et Ă  la fois dans un dĂ©cor de rĂȘve sans ĂȘtre trop difficile. Il offre un massif alpin accessible, mĂȘme si trois passages plus en altitude demandent davantage de concentration la FenĂȘtre d’Arpette en Suisse variante 2665m, le Grand Col Ferret Ă  la frontiĂšre Italo-Suisse 2537m mais aussi le col de la Croix du Bonhomme en France 2443m. Les pourtours de l’un des plus beaux massifs montagneux du monde restent toutefois accessibles. À condition de randonner rĂ©guliĂšrement, d’avoir une bonne condition physique et d’ĂȘtre enfin Ă  l’aise avec un sac Ă  dos de plusieurs kilos. Vous ĂȘtes nombreux Ă  retrouver le plaisir de chausser vos chaussures de rando, d’enfourcher vos bĂątons de marche mais aussi Ă  chercher de nouveaux challenges. À l’image du topo guide du Mont Blanc, nous partageons alors ici chaque Ă©tape ainsi que le rĂ©cit de notre propre aventure. En fin de page enfin, retrouver nos conseils plus pratiques pour prĂ©parer ce GR du Tour du Mont Blanc oĂč nous rĂ©pondrons aux questions les plus souvent abordĂ©es. PrĂ©parer le tour du mont blanc en 8 jours SOMMAIRE Étapes du TMB en 8 jours parcours classiqueDes Houches Ă  Nant Borrant FranceDe Nant Borrant aux Chapieux FranceDes Chapieux au refuge Elisabetta passage France — ItalieDu refuge Elisabetta au refuge Bertone ItalieDu refuge Bertone Ă  la Fouly passage Italie — SuisseDe la Fouly Ă  Trient SuisseDe Trient au Lac Blanc passages Suisse — FranceDu Lac Blanc aux Houches FranceOrganiser son Tour du Mont Blanc DifficultĂ© du TMBQuand faire le TMB ?Le budget pour faire le TMBLa liste des refuges/auberges sur le GRL’équipement trekking pour le Tour du Mont Blanc Carte illustrĂ©e du parcours autour du Mont-Blanc en 8 Ă©tapesRĂ©alisĂ©e aprĂšs plusieurs heures de travail. Merci de ne pas l’utiliser sans autorisation ni sans crĂ©dit. Les Ă©tapes du TMB “parcours classique” Tour du Mont Blanc jour 1 Des Houches Ă  Nant Borrant Distance 18,84kmDurĂ©e 4h54 de marcheD+ 734mTopo Le dĂ©part classique du TMB se fait depuis les Houches. Pour Ă©viter la montĂ©e vers le col de Voza, possible aussi d’emprunter la tĂ©lĂ©cabine de Bellevue. Depuis le col de Voza il y a une succession de descentes et de montĂ©es vers le village des Contamines le long du torrent de Miage puis de la riviĂšre le Bonnant. L’étape Ă©tant facile, nous recommandons donc de pousser jusqu’au refuge Nant Borrant. Passage par la Chapelle Notre-Dame-de-la-Gorge qui marque la fin de route puis d’un canyon Ă  la borne 33. Nuit nuit au refuge de Bonnant Nant ou possibilitĂ© aussi de bivouacer 10mn aprĂšs le refuge sur un emplacement dĂ©diĂ©. ⇒ variante possible Col du Tricot 2120m passant par le glacier de Bionnassay, son Aiguille ainsi que les DĂŽmes de Miage. Comptez 2hrs depuis le refuge du Fioux. Mardi 15 septembre, sonne alors le dĂ©but d’une grande aventure nourrie par l’envie lancinante de se challenger. Si la montagne contemplative est une chose, la palper au plus prĂšs en est une autre. Le TMB semblait alors ĂȘtre l’étape initiatique par laquelle je devais passer pour accomplir de vieux rĂȘves enfouis. Cette longue randonnĂ©e qui devait durer 9 jours autour du Mont-Blanc, nous la terminerons en rĂ©alitĂ© en 8 et c’est au col de Voza que tout commença, sous un soleil de plomb avec en ligne de mire les DĂŽmes du Miage et un Mont-Blanc scintillant, presque aveuglant. Nous enchaĂźnons tout d’abord les kilomĂštres jusqu’à la sortie du village des Contamines. En fin de route et avant de grimper dans les sentiers face sud du massif du Mont Blanc, nous passons la jolie et timide Chapelle Notre-Dame-de-la-Gorge qui rappelle ainsi ces Ă©glises baroques des Dolomites. Nous entrons finalement dans la rĂ©serve naturelle des Contamines au cƓur de kilomĂštres boisĂ©s, au frais de sapins bien apprĂ©ciĂ©s. À la borne 33 nous passerons d’abord un canyon luxuriant et grave, un secret bien prĂ©servĂ© qui n’aurait pas Ă  rougir face au Johnston Canyon de l’ouest canadien. L’Aiguille des Glaciers et le Mont Tondu nous berceront ensuite pour cette premiĂšre nuit au creux de vallĂ©e, dans la fraĂźcheur d’une troisiĂšme semaine de septembre. La fatigue s’emparant de nous, nous laisserons alors nos estomacs criards au profit de nos duvets molletonnĂ©s. 🔎 Vous cherchez de l’équipement trekking et multi-activitĂ© pas cher ? Alors, je vous invite Ă  consulter le site Hardloop ainsi que celui d’Alpinstore revendeur multi-marques aux valeurs Ă©co-responsables. Tour du Mont Blanc jour 2 De Nant Borrant aux Chapieux Distance 11,61kmDurĂ©e 3h58 de marcheD+ 991mTopo JournĂ©e de D+. Le sentier passe en premier lieu devant le refuge de la Balme avant d’entamer une grimpĂ©e rocheuse. Cascade de la Balme poteaux Ă©lectriques dommage puis ascension jusqu’au Col bonhomme. Belle vue sur les lacs Jovet et la rĂ©serve naturelle des Contamines. Depuis le col, prendre ensuite le sentier montant Ă  gauche en direction du refuge 50mn environ. Descente enfin vers les chalets de la raja avant d’atteindre finalement Les nuit au refuge de la Croix du Bonhomme ou possibilitĂ© de bivouac dans la vallĂ©e avant le village des Chapieux. ⇒ Variantes possibles petite randonnĂ©e pour rejoindre les lacs Jovet 1h30 AR. Depuis le refuge de la Croix du Bonhomme variante via le col des Fours pour rejoindre la Ville des Glaciers sans passer par les Chapieux ou rejoindre le refuge Robert Blanc. Le vallon de la Rollaz semble encore endormi alors que le soleil embrase bellement les Aiguilles de la Pennaz et les Roches Franches. De nuit, comme lors de premiĂšres lueurs, les sonnailles d’alpages rĂ©sonnent dans le ventre de la vallĂ©e jouant une mĂ©lodie sans fin aux notes mĂ©lancoliques. Nous passerons le refuge de Balme avant d’entamer une courte, mais ardue, ascension jusqu’à ce plateau aux airs de Highlands Ă©cossais. Les aiguilles du cadran pointent le presque midi, pourtant les reflets orangĂ©s nous laissent imaginer une beautĂ© mystĂ©rieuse de fin de journĂ©e. Les filaments Ă©lectriques qui passent par dessus la cascade de la Balme disparaitraient presque, tant le tableau est pourtant superbe. Franchir le col du Bonhomme Ă  2329m Mes pas, l’un devant l’autre, m’amĂšneront enfin tout en sueur sur ce premier col. Le Col du Bonhomme, une sacrĂ©e seconde Ă©tape oĂč malgrĂ© vents violents se lit un panorama exceptionnel au nord vers les lacs Jovet puis au sud vers les Roches Merles. Un sentier de 50m Ă  travers pentes chaotiques et rĂ©sidus d’avalanche nous mĂšnera ensuite au refuge de la Croix du Bonhomme. Une limonade maison, un cabinet sans pareille, il est temps de progresser vers la 3e Ă©tape. Nous avions l’ambition d’atteindre les Chapieux, c’était du moins sans prĂ©voir la formation d’orages violents par-dessus nos casquettes. À mi-chemin, du moins un peu plus, la tempĂȘte, la pluie et mĂȘme la grĂȘle nous prirent de court. Mental Ă©chinĂ©, tente et vĂȘtements trempĂ©s, la force nous quitte alors pour manger. C’est une seconde nuit, le ventre vide, que nous nous couchons, rĂȘvant Ă  une mĂ©tĂ©o Ă  nouveau clĂ©mente. Vue d’en bas sur le col du bonhomme Ă  franchir 
 Puis, vue d’en haut depuis le col du bonhomme. 📌 En savoir plus sur le systĂšme des 3 couches en randonnĂ©e Tour du Mont Blanc jour 3 Des Chapieux au refuge Elisabetta Soldini Distance 17,64kmDurĂ©e 4h55 de marcheD+ 1093mTopo Depuis les Chapieux, prendre d’abord la direction de la Ville des Glaciers et du barrage de SĂ©loge. MontĂ©e progressive au choix sur la route ou en contre-bas le long du torrent des glaciers puis vers le refuge des Mottets. Nouvelle montĂ©e, d’abord en lacets puis progressive jusqu’au cairn du Col de la Seigne. EntrĂ©e au Val VĂ©ny cĂŽtĂ© massif italien, passage de la jolie Casermetta al Col de la Seigne jusqu’au refuge nuit au refuge Elisabetta Soldini sur les hauteurs des ruines de Lex Blanche. Le bivouac en Italie est interdit en-dessous de 2500m. ⇒ Variantes possibles pour rejoindre le refuge Robert Blanc 1 depuis le refuge de Balme via les lacs Jovet et le col d’Enclave D+ 1400 / 350m / 7hrs / difficile. 2 depuis le refuge Croix du Bonhomme via la TĂȘte Nord des Fours D+ 1000 / 700m / 6hrs / difficile. 3 depuis le refuge Elisabetta via le Col de la Seigne D+ 700 / 200m / 5h30 / modĂ©rĂ©. Il est encore tĂŽt lorsque nous rangeons notre matĂ©riel de bivouac. La perspective de vallĂ©e nous hypnotise si fort que nous nous tromperons de chemin le temps d’un ou deux kilomĂštres peut-ĂȘtre. Quoiqu’il en soit, heureusement que nous vĂ©rifions rĂ©guliĂšrement notre trace IGN sur l’application Gaia. À nouveau sur le bon sentier, nous prenons la direction de la Ville des Glaciers, qui jouit d’une bonne rĂ©putation pour s’approvisionner en fromage local. PremiĂšres rencontres avec ceux qu’on appelle “Patou”, ces chiens de bergers, protecteurs des troupeaux Ă  l’unique mission de repousser quiconque s’approcherait trop prĂšs des bĂȘtes. EntraĂźnĂ© pour faire face aux loups ou bien d’autres prĂ©dateurs, le patou peut s’en prendre au randonneur ; des panneaux de mise en garde et rĂšgles Ă  garder Ă  l’esprit sont d’ailleurs visibles le long du Tour du Mont Blanc. Enjamber la frontiĂšre Italie / France La route semble ensuite se finir, plein nord, aux confins de la vallĂ©e. Nous apercevons minuscule aux pieds de l’Aiguille des glaciers, le Refuge Robert Blanc perdu dans la caillasse Ă  2750m et qui porte le nom d’un guide de haute-montagne bien connu des environs cofondateur aussi de la station des Arcs. Depuis le refuge des Mottets une sĂ©rie de lacets panoramiques nous attend. Le temps est optimal et aprĂšs quelques efforts sous un soleil de plomb toujours, le repas du midi au frais le long de la riviĂšre vint opportun. Au passage des 2150m, face Ă  nous une cascade se dĂ©voile. Je reste impressionnĂ©e une fois de plus, comme le bruit de l’eau disparait au moindre tournant aussi vite qu’il n’est apparut. On passe le ruisseau du Roget, puis quelques passages Ă  vide, avant d’entamer une longue montĂ©e vers le Col de la Seigne. RĂ©putĂ© venteux, la pluie ne nous Ă©pargnera pas jusqu’à l’arrivĂ©e au cairn qui pointe face Ă  nous l’Italie et le Val VĂ©ny. La route jusqu’au refuge Elisabetta Soldini est sans pareille. Le Mont-Blanc joue Ă  cache-cache, Ă  son habitude, mais le massif cĂŽtĂ© italien est quant Ă  lui plus hardi. Retrouver le confort et la chaleur d’un lit n’a pas d’égal. Un risotto copieux c’est dans les refuges italiens que nous mangerons le mieux, le rĂ©veil est mis et le dortoir entier sombre finalement dans un profond rĂȘve. Le cadre magnifique du refuge italien Elisabetta Tour du Mont Blanc jour 4 Du refuge Elisabetta au refuge Bertone Distance 20,55kmDurĂ©e 6h8 de marcheD+ 1292mTopo Sentier linĂ©aire sur le plateau du lac Combal puis montĂ©e Ă  nouveau dans la forĂȘt. Passez ensuite les ruines de l’alpage Arp Vieille Inferiore ; magnifique balcon sur le massif italien. Le sentier bien balisĂ© reste facile jusqu’au refuge Maison Vieille / Le Randonneur. Descente ensuite jusqu’à Courmayeur sur les pistes de ski puis Ă  travers un bois dense et enracinĂ©. Cette derniĂšre partie n’est pas trĂšs agrĂ©able. TraversĂ©e de la ville et de quelques quartiers pour retrouver le sentier, une fois de plus, montĂ©e en lacet Ă  travers le bois jusqu’au refuge de Bertone 1h30.Nuit nuit au refuge Bertone Nous laissons derriĂšre nous cet abri aux volets verts. Quelques ciao fusent avec les bergers du plateau du lac Combal puis le sentier grimpe Ă  nouveau vers les prĂšs et quitte cette route trop linĂ©aire Ă  notre goĂ»t. Un D+300m nous attend, passant par les ruines de l’alpage Arp Vieille Inferiore. Une fois de plus, nous arrĂȘtons le chrono strava pour admirer tout en tranquillitĂ© le Mont-Blanc qui s’élance Ă  6km Ă  vol d’oiseau. Le sentier se poursuit ensuite vers Maison Vieille avant une descente ardue et sans intĂ©rĂȘt vers Courmayeur. La chaleur Ă©touffante m’oppresse, je ne vois pas la fin de cette descente. J’ai si mal au genou que je n’arrive pas Ă  profiter des jolies ruelles de la ville. Je n’ai qu’une envie rejoindre au plus vite le refuge Giorgio Bertone. Le sentier grimpe alors Ă  nouveau, en lacet, dans un environnement touffu, boisĂ©, sans grande visibilitĂ©. Enfin, le refuge se dĂ©voile, une douche plus tard, on admire les lumiĂšres de Courmayeur scintiller comme de la poudre d’étoile. Le temps d’observer notre premier chamois gambader frĂȘlement, la clochette retentit. C’est l’heure du souper ! “L’alpiniste est un homme qui conduit son corps lĂ  oĂč, un jour, ses yeux ont regardé  “Gaston RĂ©buffat Tour du Mont Blanc jour 5 Du refuge Bertone Ă  la Fouly Distance 28kmDurĂ©e 7h27 de marcheD+ 1228mTopo Sur les hauteurs du refuge Bertone suivre d’abord le TMB classique Ă  gauche vers le refuge Bonatti. Balcon plongeant sur les Grandes Jorasses tout simplement Ă©poustouflant. Descente ensuite jusqu’au parking Col Ferret puis remontĂ©e en deux temps, pente courte mais raide puis progressive jusqu’au refuge Elena enclavĂ© par le glacier de PrĂ© de Bar. MontĂ©e costaud jusqu’au Col Grand Ferret dans le brouillard pour nous. Descente jusqu’à Ferret avec en toile de fond le Grand Combin, le Mont Dolet et aussi l’Aiguille de Triolet. Depuis La Fouly, belle vue sur le glacier de l’A Neuve. Nuit nuit Ă  l’hĂŽtel Edelweiss Ă  La Fouly. Autre option camping des Glaciers ou l’auberge Maja Joie. ⇒ Variante possible depuis le refuge Bertone Testa Bernarda 2533m via le Mont des Saxe en prenant le sentier de droite sur les hauteurs du refuge Bertone. Aussi, depuis le col Grand Ferret possibilitĂ© de rejoindre le petit col Ferret 2537m / 30mn ou la TĂȘte de Ferret 2714m / 50mn. Nous quittons tardivement, sur les coups des 10h, le refuge italien. Une petite Ă©tape de 7km nous attendait alors que la pluie s’abattait sur toute la vallĂ©e. La brume aussi. Nous avions alors dĂ©cidĂ© de prendre le temps pour quitter ce refuge si douillet. OĂč cette polenta fromage me restera longtemps en bouche. À L’approche du refuge Bonatti, nous dĂ©cidons finalement de repousser nos limites et de franchir la frontiĂšre italo-suisse. La brume jouait avec les Grandes Jorasses, les sapins et nous aussi. Ne perdant pas espoir, le soleil finit par persister Ă  l’approche du refuge Elena. LovĂ© dans les contreforts du glacier de PrĂ© de Bar, les vents glaciaux ne laissant aucun rĂ©pit, nous dĂ©cidons finalement de vite grimper vers le Col Grand Ferret dans un brouillard dru et Ă©crasant comme jamais. Des Grandes Jorasses au Valais Suisse Aucune visibilitĂ© sur ce col alpin qui fixe la frontiĂšre du valais suisse avec la vallĂ©e d’aoste. Nous tĂąchions de ne pas nous Ă©loigner l’un de l’autre, tant le brouillasse pouvait sans prĂ©venir nous dĂ©vorer, nous enfouir dans la colline. Nous, au milieu du rien, du vide, de l’infini. Une fois de plus, cette mĂ©tĂ©o hasardeuse nous surprendra. Alors que dans cette montĂ©e pĂ©rilleuse il Ă©tait impossible de voir Ă  plus de 10 mĂštres devant nous, le soleil fit une percĂ©e Ă  travers ces nuages gris cendre. Le Valais suisse s’illumina et Ă©claira le Grand Combin, le Mont Dolet mais aussi l’Aiguille de Triolet. Une longue marche de presque 3h nous attendait ensuite. Nous dĂ©couvrons La Fouly dans une nuit noire et intense, les jambes en compote aprĂšs 28km de marche. Ni une, ni deux, une histoire de dĂ©jĂ -vu, nos corps se laissant aller dans le dortoir de l’hĂŽtel Edelweiss. 📌 Cet article pourrait vous intĂ©resser Quelles sont les plus belles Ă©tapes du TMB ? Tour du Mont Blanc jour 6 De la Fouly Ă  Trient Distance 13,08kmDurĂ©e 3h55 de marcheD+ 782mTopo Depuis la Fouly sentier en fond de vallĂ©e jusqu’à Issert puis OrsiĂšres. Autre option plus facile navette 12€ jusqu’à Champex-Lac ou Champex-d’en-Haut pour avancer ce tronçon moins intĂ©ressant. Depuis Champex-Lac suivre ensuite le sentier du GR Ă  gauche vers l’alpage de Plan de l’Au. Belle montĂ©e en lacet, passage plus difficile, jusqu’au sommet. Le sentier jusqu’au col de la Forclaz est facile mĂȘme si sans intĂ©rĂȘt. Enfin la descente commence par une petite passerelle Ă  flanc de montagne, puis une descente progressive avec grosses marches en sous-bois jusqu’au village de nuit Ă  l’auberge du Mont Blanc Ă  Trient ⇒ Variante possible pour voir de plus prĂšs le glacier du Trient la fenĂȘtre d’Arpette 2665m via Montroc, audacieuse et exigeante variante qui se rĂ©alise par mĂ©tĂ©o clĂ©mente D+ 1100m / 6hrs / difficile. Depuis Champex-Lac, un autre sentier n’appartenant pas au TMB est splendide et permet de rejoindre la Cabane d’Orny Ă  2828m. Nos corps usĂ©s par les 28km de la veille, se rĂ©veillent courbaturĂ©s. La vallĂ©e est bouchĂ©e et nos pieds ont dĂ» mal Ă  avancer. Nous prenons alors une navette jusqu’à OrsiĂšres, puis Champex-Lac. Depuis l’alpage de Plan de l’Au, nous retrouvons un sentier en lacets Ă  travers les mĂ©lĂšzes qui s’élancent. Depuis le collet de Portalo nous rejoignons ensuite le col de Forclaz jusqu’à Trient. C’est la journĂ©e la moins intĂ©ressante du trek, en toute honnĂȘtetĂ© car il faut reconnaĂźtre que les paysages sont moins impressionnants et le massif du Mont-Blanc n’est mĂȘme plus visible. Le col de Forclaz nous semble ĂȘtre un puit Ă  touristes. Le retour Ă  la civilisation ne nous enchante pas, les crottins me manquent dĂ©jĂ . MalgrĂ© tout, il faut avancer jusqu’à l’Auberge du Mont Blanc, oĂč nous profiterons d’une longue aprĂšs-midi pour nous reposer et oublier les douleurs avec quelques jeux de sociĂ©tĂ©. Tour du Mont Blanc jour 7 De Trient au refuge du Lac Blanc Distance 19,32kmDurĂ©e 5h52 de marcheD+ 2281mTopo Montez la combe Ă©troite du Nant Noir vers le col de Balme puis le col de Posettes. Le sentier classique reste Ă  gauche tandis que la variante grimpe vers l’Aiguille des Posettes. Descente ensuite par le bois vers TrĂ©-le-Champ attention aux nombreuses racines. Le sentier grimpe Ă  nouveau vers l’Aiguillette d’ArgentiĂšre bon spot d’escalade. Passage vertigineux d’échelles et de planches de bois, bien tenus certes mais oĂč il ne faut pas avoir le vertige. Pour atteindre enfin les lacs de ChĂ©serys & le Lac Blanc il faut sortir de l’itinĂ©raire classique du TMB. Nuit nuit au refuge du Lac Blanc. Le bivouac est interdit dans le pĂ©rimĂštre du Lac Blanc. ⇒ Variante possible depuis le col des Posettes empruntez le sentier de randonnĂ©e de droite vers “Aiguille des Posettes” 2201m. Autre variante le Lac Blanc. Depuis La TĂȘte aux Vents suivre les indications pour le Lac Blanc et non La FlĂ©gĂšre. Ainsi, nous laissons derriĂšre nous l’église rose de Trient pour passer la vallĂ©e creusĂ©e du Nant Noir qui nous fera rejoindre tranquillement le col de Balme. C’est une fois de plus, l’esprit enfumĂ©, que nous repasserons la frontiĂšre franco-suisse. Le massif du Mont-Blanc bien que timide se redĂ©couvre enfin. On discerne entre les nappes de nuages Ă©paisses les reflets bleutĂ©s gris du glacier d’ArgentiĂšre. Tandis que l’arrivĂ©e Ă  TrĂ©-Le-Champ se fait aprĂšs une descente entre les racines ancestrales d’une forĂȘt luxuriante, nous profitons ensuite d’un petit break pour manger nos casse-croĂ»te favoris crĂȘpe caramel beurre salĂ©, amandes grillĂ©es et Clif bar. Nous passons aprĂšs coup l’Aiguillette d’ArgentiĂšre, Ă©lancĂ©e, impressionnante. La pluie nous rend visite, pas au meilleur des moments. Nous arrivons face Ă  des Ă©chelles d’acier qui se jouent du vide. Une mini via ferrata qu’il faut pourtant traverser pour atteindre le lac alpin tant espĂ©rĂ©. La peur au ventre, je passe la premiĂšre Ă©chelle non sans trembler de la jambe droite. Je ne suis pas rassurĂ©e de les grimper, sans mousqueton ni cordage, sous la pluie, les mains trempĂ©es qui plus est avec un sac Ă  dos de presque 15 kilos qui a tout moment pourrait me faire basculer. Je reste tout de mĂȘme concentrĂ©e et ne lĂąche pas des yeux le barreau d’acier sans la tentation de regarder sous mes pieds. L’écho des paroles de Benjamin —”garde tes pieds perpendiculaires. Avance doucement mais sans t’arrĂȘter. Ne tiens pas les Ă©chelles mais les barres”— j’enfile les obstacles tel un funambule. Randonner jusqu’au Lac Blanc Ces quelques efforts passĂ©s, nous arrivons enfin aux Lacs des ChĂ©serys au cƓur du massif cristallin des Aiguilles Rouges. Les formations sĂ©dimentaires y sont particuliĂšres, laissant apparaĂźtre des reflets verts gris en consĂ©quence de la chloritisation de la biotite. Et puis, comme sorti d’un mirage, le refuge du Lac Blanc nichĂ© sur ce promontoire Ă©merge alors. La montĂ©e tout en escalier gĂ©ant sur cette tour de Babel se fait jusqu’à finalement atteindre la terrasse de ce refuge sommaire mais chaleureux tenu par Marion. Un refuge sans eau potable, oĂč les soupers sont Ă©clairĂ©s Ă  la lueur d’une bougie. La brume est dense, toujours, mais savoir que nous l’avons atteint, ce fameux Lac Blanc me procure ce sentiment, vous savez, de satisfaction. Ce lac d’altitude nichĂ© Ă  2352m, si populaire, offre l’une des plus belles vues sur le massif du Mont Blanc. Face Ă  vous, la mer de glace, aussi terrible soit-elle, se dĂ©voile ainsi que les Drus. Une silhouette de pierre se dresse comme le gardien de la mer de glace ; c’est le somptueux refuge du Montenvers dans lequel je vous suggĂšre vivement d’y dormir en plein cƓur de l’hiver. 📌 Cet article pourrait vous intĂ©resser RandonnĂ©e Lacs Robert depuis Chamrousse Tour du Mont Blanc jour 8 Du Lac Blanc aux Houchesvia le BrĂ©vent Distance 22,21kmDurĂ©e 6h34 de marcheD+ 896mTopo Depuis le refuge du Lac Blanc suivre en premier lieu la direction de La FlĂ©gĂšre descente progressive. Le sentier sur le Balcon sud regrimpe ensuite jusqu’au Col du Brevent. Pour plus de facilitĂ©, la montĂ©e peut se faire via la piste de ski mais le tracĂ© initial passe par l’autre versant par temps dĂ©gagĂ©, vue sur les Aravis et les Fiz. Deux Ă©chelles sont Ă  passer, pour ne pas se perdre dans ce dĂ©dales de roches aiguisĂ©es, il faut veiller Ă  bien suivre les grosses pastilles jaunes. Passez ensuite le BrĂ©vent, le sentier des crĂȘtes offre une superbe vue sur le glacier des Bossons. Une grande descente de 3hrs vous attend finalement jusqu’aux Houches passant aussi sur les hauteurs du parc animalier de nuit Ă  Chamonix Ă  l’HĂ©liopic HĂŽtel & Spa ou au RockyPop hĂŽtel aux Houches. La veille, le Lac Blanc et le massif des Aiguilles Rouges Ă©taient si embrumĂ©s qu’il Ă©tait alors impossible de l’entr’apercevoir. Nous Ă©tions en train de prĂ©parer nos affaires et sac, rĂ©signĂ©s, quand le ciel nous offra finalement une lĂ©gĂšre percĂ©e. En montagne, la mĂ©tĂ©o change si vite, qu’il ne faut jamais remettre Ă  plus tard ce genre de moment fugace. On laisse alors tout en vrac dans le sous-sol du refuge pour marcher quelques mĂštres. Et voir, le Lac Blanc, celui qui attire chaque annĂ©e de nombreux visiteurs. RĂ©sultat de la fonte des neiges et des glaciers, ce lac fermĂ© n’a pas volĂ© sa place d’incontournable Ă  visiter Ă  Chamonix d’autant plus que la hors-saison offre ce privilĂšge d’ĂȘtre seuls sur les bords de ces eaux limpides. Traverser le col du BrĂ©vent C’est la derniĂšre Ă©tape de ce Tour du Mont Blanc le col du BrĂ©vent et pas le plus simple Ă  passer. Si la piste de ski semble facile, nous dĂ©cidons tout de mĂȘme de suivre le gps qui nous mĂšne vers les Ă©boulis de la combe de la Floriaz. Nous passons alors sur l’autre versant regardant au loin les Aravis et le massif des Fiz Ă  lire — randonner au dĂ©sert de PlatĂ©. Le gneiss et les migmatites me rappellent Ă©trangement les entres de volcans. Deux Ă©chelles sont ensuite Ă  passer avant de retrouver une route caillouteuse, grise, dĂ©nudĂ©e de toute vĂ©gĂ©tation qui serpente vers un sommet dĂ©solĂ©. Ô oui ce BrĂ©vent m’a ainsi rappelĂ© les sommets volcaniques cendrĂ©s. Le sentier des crĂȘtes offre aprĂšs une belle vue sur un autre lac alpin mais surtout sur le glacier des Bossons qui scintille de l’autre cĂŽtĂ© de la vallĂ©e. Fin d’une aventure, mais le dĂ©but de centaine d’autres Au fond, je ne savais pas si j’irais au bout de cette longue randonnĂ©e. L’envie et la motivation ne m’ont jamais lĂąchĂ©. Lors de certains passages, c’est vrai, je marchais tĂȘte baissĂ©e, tentant d’oublier ma douleur Ă  l’omoplate, la brume ou encore la pluie. Mais jamais, Ô grand jamais, l’idĂ©e de me demander ce que je faisais lĂ  ne m’a traversĂ© l’esprit. Tu te dĂ©couvres dans ce genre d’aventure, un mental d’acier qui te fait avancer quoiqu’il arrive. Au fond de moi je savais que j’en Ă©tais capable, j’avais juste besoin d’une petite Ă©tincelle pour me faire sauter le pas. Je l’ai fait, j’en suis heureuse puis, je suis certaine que ce tour du Mont Blanc ne fera qu’émerger d’autres expĂ©ditions. De futures aventures qui viendront nourrir nos pages spĂ©ciales de randonnĂ©es, treks et autres activitĂ©s plein-air. PrĂ©paration Tour du Mont Blanc Tour du Mont Blanc, quelle difficultĂ© ? Les avis s’accordent pour dire que le TMB est de niveau modĂ©rĂ©. En effet, c’est un sentier peu technique et surtout bien balisĂ©. Accessible facilement, il nĂ©cessite toutefois d’ĂȘtre Ă  l’aise avec la randonnĂ©e de longue distance et de pouvoir porter un sac Ă  dos de plusieurs kilos longtemps. Quand faire le TMB ? La pĂ©riode idĂ©ale et recommandĂ©e pour rĂ©aliser le tour du Mont Blanc s’étire de mi-juin Ă  mi-septembre. Les mois de juillet et aoĂ»t sont nĂ©anmoins les plus achalandĂ©s. En juin il n’est pas rare aussi de traverser quelques nĂ©vĂ©s. À partir de la 3e semaine de septembre de nombreux refuges ferment et la mĂ©tĂ©o peut vite devenir incertaine. Le TMB en autonomie quand on est une femme ? Le sentier du TMB est trĂšs bien balisĂ© lignes rouge et blanche. De plus, le sentier Ă©tant trĂšs empruntĂ©, vous ne pourrez pas vous perdre. Les randonneurs en autonomie le pratique la plupart du temps dans le sens anti-horaire alors que les agences le font dans le sens horaire. Nous avons pu faire quelques bouts d’étapes avec d’autres randonneurs, Ă  force vous croisez les mĂȘmes personnes dans les refuges. Toutefois, n’oubliez pas d’emporter avec vous le topo guide du TMB officiel. Tour du Mont Blanc quel budget ? Le choix de l’hĂ©bergement et de la demi-pension dĂ©termineront essentiellement le budget de votre trek. À lui seul, le TMB ne coĂ»te rien car les sentiers sont accessibles sans contrepartie financiĂšre. Si vous choisissez le bivouac, vous rĂ©duirez les coĂ»ts mais aurez un sac plus volumineux. À noter aussi que le bivouac est tolĂ©rĂ© en Italie mais interdit en Suisse. Un lit en dortoir coĂ»te entre 25 et 40€ alors qu’une chambre double coĂ»te environ 70€/personne avec la demi-pension. Liste refuges du TMB Si l’étĂ© 2020 fut particulier, lors des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes il est presque impĂ©ratif de rĂ©server votre nuit en refuge au risque de ne pas trouver de place tant la popularitĂ© du TMB n’est plus Ă  faire. Ci-dessous retrouvez quelques refuges Chalet club Alpin Contaminesrefuge de Bonnant Nantrefuge de Miagerefuge du Trucrefuge de la Balmerefuge du Col croix du Bonhommerefuge de La Balmerefuge Elisabettarefuge Bertonerefuge Bonattirefuge ElenahĂŽtel Edelweissauberge des Glaciersrefuge du col de Balmerefuge du Lac Blancrefuge de Bellechat Dans le cadre d’une Bourse d’ExpĂ©,ce GR a Ă©tĂ© en partie soutenu par Jeune marque française de pantalon d’escalade portables pour diffĂ©rentes sorties outdoor. Website
PĂȘcheursdu Pays de Retz : c'Ă©tait mieux avant. DeuxiĂšme volet de notre dossier sur la pĂȘche. Un mĂ©tier dont les heures de gloire datent de plusieurs siĂšcles, au grand dam des pĂȘcheurs actuels.
Lorsque Julius Malema, le dĂ©putĂ© marxiste du parti EFF Economic Freedom Fighters – Combattants pour la libertĂ© Ă©conomique, a fait voter une motion raciste destinĂ©e Ă  rĂ©former la constitution pour voler les terres des Blancs, les dĂ©pouiller et les expulser sans les dĂ©dommager, aprĂšs avoir dĂ©clarĂ©, en 2016, qu’il n’appelait pas au massacre des Blancs – du moins pour l’instant » 1, Le Monde 2 l’a dĂ©crit comme un bouillant » politicien. Je vous laisse imaginer les mots que Le Monde utiliserait si un Blanc appelait Ă  confisquer les terres des noirs. Je doute que les donneurs de leçon de politiquement correct parleraient d’un homme bouillonnant ». Mais cela a un avantage Le Monde clarifie sa position et confirme ce que je ne cesse de constater quand l’idĂ©ologie l’exige, Le Monde sait se faire le complice des racistes. Je ne suis en rien surpris que Le Monde soutienne la politique d’Apartheid de l’Afrique du Sud – l’Apartheid a changĂ© de couleur mais pas de laideur. AprĂšs tout, quand on soutient les terroristes palestiniens contre la dĂ©mocratie israĂ©lienne, il n’y a plus de limites. [dreuz-paypal] Le vote qui autorise le vol des terres des Blancs Julius Malema Par 241 voix contre 83, mardi 27 fĂ©vrier, le Parlement a votĂ© une motion permettant d’amender la Constitution du pays pour permettre la confiscation sans compensation – c’est Ă  dire le vol lĂ©galisĂ© – des terres appartenant aux Blancs, Ă  la suite d’une motion dĂ©posĂ©e par un dirigeant raciste, le marxiste Julius Malema. Plusieurs partis – l’Alliance dĂ©mocratique, Freedom Front Plus, Cope et le Parti chrĂ©tien-dĂ©mocrate africain – n’ont pas soutenu la motion. Le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du groupe de dĂ©fense des droits civils Afriforum, Ernst Roets, a rappelĂ© que la motion constituait une violation des accords conclus Ă  la fin de l’apartheid. Le ministre des Affaires rurales du parti communiste ANC African National Congress a dĂ©clarĂ© L’ANC soutient sans Ă©quivoque le principe de l’expropriation sans compensation. Il n’y a aucun doute lĂ -dessus, il y aura expropriation des terres sans compensation. » Pourtant le nouveau prĂ©sident de l’ANC, Cyril Ramaphosa, a promis il y a deux semaines lorsqu’il a Ă©tĂ© Ă©lu que sa rĂ©forme destinĂ©e Ă  panser les plaies du passĂ© et Ă  accĂ©lĂ©rer la redistribution de la terre aux Sud-Africains noirs » serait opĂ©rĂ©e sans interventions s’apparentant Ă  du vol ». La rĂ©alitĂ© que ne dĂ©voilent pas les mĂ©dias L’Afrique du Sud a une population de plus de 50 millions d’habitants. Un audit publiĂ© en 2017 par le gouvernement sud-africain avait rĂ©vĂ©lĂ© que les Blancs possĂšdent 72 % des terres agricoles. Et une Ă©tude rĂ©cente confirme que les fermiers blancs contrĂŽlent 73 % des terres arables contre 85 % lorsque l’apartheid a pris fin en 1994 1. C’est pourquoi en 2016, Malema dĂ©clarait nous devons restaurer la dignitĂ© de notre peuple sans dĂ©dommager les criminels qui ont volĂ© notre terre. » Mais cette faim de terre », expliquait Roets dans un tweet, est peut-ĂȘtre le plus grand mythe de notre Ă©poque. Toutes les donnĂ©es disponibles indiquent que la grande majoritĂ© des Noirs – peut-ĂȘtre mĂȘme 99 % – n’ont aucun intĂ©rĂȘt Ă  cultiver ou Ă  possĂ©der des terres agricoles. 93 % de ceux qui revendiquent des terres disent prĂ©fĂ©rer avoir de l’argent. » The “hunger for land” might be the greatest myth of our time. All the available data indicates that the vast majority of black people – perhaps even 99% – have no interest in farming or owning agricultural land. 93% of those who actually claim land say they’d rather have money. — Ernst Roets ErnstRoets March 3, 2018 Selon l’ANC, les lois d’apartheid indiquaient qu' »aucun Africain [noir] ne peut acheter des terres, ou possĂ©der une propriĂ©tĂ©, oĂč que ce soit dans la RĂ©publique. » L’apartheid a disparu, la Constitution de 1996 a annulĂ© les interdictions, mais les Noirs n’ont globalement pas Ă©tĂ© attirĂ©s par la terre. Selon Samuel Osborne, dans The Independent 4 la corruption et le manque de formation des agriculteurs [Noirs] restent des obstacles Ă  la redistribution des terres. La politique de rĂ©forme agraire du gouvernement a Ă©tĂ© critiquĂ©e au fil des ans, car de nombreuses exploitations agricoles transfĂ©rĂ©es Ă  de nouveaux agriculteurs noirs Ă©taient en jachĂšre et improductives. » Une affaire d’argent, pas de terres Dans un article publiĂ© en 2016 par le Daily Mail 3, le ministre de la RĂ©forme des terres Gugele Nkwinti dĂ©clarait qu’environ 30% des terres qui ont Ă©tĂ© achetĂ©es aux Blancs par le gouvernement pour les donner aux Noirs ont Ă©tĂ© revendues Ă  leurs propriĂ©taires d’origines par leurs nouveaux propriĂ©taires », confirmant les propos d’Ernst Roets. En 1994, lorsque l’ANC est arrivĂ©e au pouvoir, elle a promis Ă  ses partisans que 30% des terres seraient redistribuĂ©es d’ici 2014. La dĂ©marche s’est transformĂ©e en un fiasco massif oĂč, aprĂšs 22 ans de rĂšgne de l’ANC, seulement 2% des terres ont Ă©tĂ© redistribuĂ©es. Par consĂ©quent, en 2016, le prĂ©sident Zuma annonçait un moratoire de cinq ans sur toutes les revendications de terres. Finalement, on ne peut en arriver qu’à une seule conclusion ce n’est pas une question de terre, mais une question d’argent. C’est dans ce contexte, et pour ne pas perdre ses Ă©lecteurs, déçus qu’il ne puisse tenir ses promesses, que l’ANC a enclenchĂ© le processus de rĂ©forme de la constitution. Des consĂ©quences graves Pieter Groenewald, chef du parti Front de la LibertĂ© Plus, a dĂ©clarĂ© que la dĂ©cision de dĂ©pouiller les fermiers blancs de leurs terres entraĂźnerait des consĂ©quences non anticipĂ©es qui ne sont pas dans l’intĂ©rĂȘt de l’Afrique du Sud ». Louis Meintjes, prĂ©sident du groupe des agriculteurs du Transvaal Agricultural Union, a averti que le pays risquait de basculer dans la mĂȘme voie que le Zimbabwe, qui a sombrĂ© dans la famine aprĂšs une purge des fermiers blancs approuvĂ©e par le gouvernement dans les annĂ©es 2000. OĂč dans le monde l’expropriation sans compensation couplĂ©e au gaspillage des terres agricoles, a-t-elle abouti Ă  la confiance Ă©trangĂšre, Ă  la croissance Ă©conomique et Ă  l’augmentation de la production alimentaire ? », a demandĂ© Meintjes, citĂ© par l’agence australienne Si M. Ramaphosa veut crĂ©er une situation intenable, qu’il crĂ©e les circonstances propices Ă  la famine. Sa promesse d’exproprier des terres sans compensation sĂšme la semence de la rĂ©volution. L’expropriation sans compensation est un vol. » Au Zimbabwe voisin, la confiscation souvent violente et la redistribution des terres a laissĂ© de nombreuses fermes en ruines, la production s’est Ă©croulĂ©e, dĂ©clenchant une crise Ă©conomique profonde dont il ne s’est pas relevĂ©. Apartheid Les terres agricoles d’Afrique du Sud appartiennent aux fermiers blancs depuis les annĂ©es 1600. La question se pose de savoir qui doivent ĂȘtre les hĂ©ritiers de ceux qui occupaient ces terres avant les annĂ©es 1600. Les groupes de dĂ©fense des droits civiques ont accusĂ© l’EFF et l’ANC d’inciter Ă  des attaques incessantes contre les fermiers blancs, caractĂ©risĂ©es par une brutalitĂ© extrĂȘme, des viols et des tortures. L’annĂ©e derniĂšre, plus de 70 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans plus de 340 attaques de ce type », a rapportĂ© l’Australian 5. Ernst Roets, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du groupe de dĂ©fense des droits civils AfriForum, a prĂ©cisĂ© que l’expression expropriation sans compensation » Ă©tait une fraude sĂ©mantique ». Ce qui se passe n’est rien de plus qu’un vol raciste », a-t-il expliquĂ©. Bien que la motion ait Ă©tĂ© adoptĂ©e par le Parlement, la question de l’amendement de la Constitution sera examinĂ©e par la Commission de rĂ©vision constitutionnelle d’ici le 30 aoĂ»t prochain. Le premier prĂ©sident de l’ANC Ă©tait Nelson Mandela, qui a formĂ© une coalition avec le Parti national et le Parti de la libertĂ© Inkatha. Mais depuis sa mort en 1999, l’ANC est devenu de plus en plus raciste et sa politique est une nouvelle forme d’apartheid, contre la minoritĂ© blanche cette fois. Les fermiers blancs sont en premiĂšre ligne des cibles du racisme anti-Blanc, et la motion pour le vol lĂ©gal de leurs terres n’est que le dernier Ă©pisode d’une tentative d’épuration ethnique qui ne dit pas son nom. Le communisme sĂšme partout la misĂšre Le Venezuela, qui est un riche pays producteur de pĂ©trole, est plongĂ© depuis des annĂ©es, en raison des communistes au pouvoir, dans une misĂšre extrĂȘme. Il n’y a plus rien Ă  manger. Les habitants se nourrissent de racines et font les poubelles, les supermarchĂ©s sont vides, et les queues pour acheter les quelques denrĂ©es qui arrivent rappellent celles de l’URSS. L’Afrique du Sud vient de rompre toutes relations diplomatiques avec IsraĂ«l. IsraĂ«l n’a pas besoin de relations diplomatiques avec un Etat raciste comme l’Afrique du Sud. Crise de l’au Ă  Cape Town RĂ©cemment, Dreuz rĂ©vĂ©lait dans un article que parce qu’elle boycotte IsraĂ«l et a refusĂ© les solutions que l’Etat juif lui proposait, la ville de Cape Town traverse une terrible crise de l’eau et a plongĂ© ses habitants dans une situation qui va rapidement devenir explosive. Mais il n’est pas question de faire le procĂšs du communisme cette idĂ©ologie criminelle est protĂ©gĂ©e de toute attaque par les mĂ©dias. [dreuz-newsletter] Reproduction autorisĂ©e avec la mention suivante © Jean-Patrick Grumberg pour 1 2 3 4 5 Australian
Re "C'Ă©tait mieux du temps des blancs" C'est pas un problĂšme d'une prĂ©sence blanche ou non mais d'intĂ©rĂȘts des gouvernements sionistes et des multinationales portĂ©s 388 C’était mieux du temps des Blancs. Dans nos dispensaires il n’y a pas un flacon de mercurochrome, les blancs nous en donnaient. On Ă©tait vaccinĂ©, on ne l’est plus. Les Ă©coles fonctionnaient, il n’y en a plus. Il y avait des pistes qui Ă©taient entretenues, il n’y en a plus. Quand on regarde ça, on a envie d’en pleurer ». Cette phrase n’est pas d’un alcoolique dans un maquis du quartier Yopougon Ă  Abidjan en CĂŽte d’Ivoire; ce ne sont pas les propos d’un pensionnaire du Centre de SantĂ© Mentale Tulizo Letu » Ă  Goma en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, encore moins ceux d’un patient Ă  peine admis Ă  l’HĂŽpital psychiatrique de ZĂ©bĂ© Ă  AnĂ©ho localitĂ© situĂ©e Ă  une quarantaine de kilomĂštres Ă  l’Est de LomĂ© au Togo. Ce sont les dĂ©clarations sur la chaĂźne parlementaire française LCP de Janvier 2010 d’un intellectuel africain, Monsieur Kofi Yamgnane, SecrĂ©taire d’état vice-ministre sous Mitterrand, ancien maire du village breton de St Coulits en France, conseiller pour l’Afrique de François Hollande durant la campagne prĂ©sidentielle de 2012. Sa candidature a Ă©tĂ© recalĂ©e par la cour constitutionnelle pour les Ă©lections prĂ©sidentielles togolaises de 2010. Le Malheureux politicien fait partie d’une espĂšce trĂšs prolifique en Afrique, de politiciens ayant connu l’ùre de l’occupation coloniale, qui pour la plupart, pour avoir sa part du gĂąteau, n’a pour seul programme politique que l’allĂ©geance et la procession vers ce qu’ils appellent eux-mĂȘmes les chancelleries occidentales » transformant certaines ambassades europĂ©ennes dans les pays africains en vĂ©ritables sanctuaires d’oĂč recevoir la bĂ©nĂ©diction pour le chemin vers le pouvoir. Et c’est pour rentrer dans la peau du sauvage » Ă  peine civilisĂ© » qui doit remercier le sauveur, que tout l’argumentaire est construit pour convaincre l’ancien bourreau qu’on est toujours son esclave et fier de le rester. Ces personnes sont pour la plupart des fils des fonctionnaires de la premiĂšre heure qui ont Ă©tudiĂ© en France et en Grande Bretagne avec souvent l’argent de la corruption des parents, oĂč bien y rĂ©sident. Qu’ils soient membres des partis de l’opposition ou des ministres au pouvoir, c’est la mĂȘme chose. L’action qui les occupe le plus consiste Ă  la compilation du catalogue de tous les malheurs du monde prĂ©sentĂ©s comme propres Ă  l’Afrique avec un seul et mĂȘme coupable l’homme leur prĂ©sident, et on explique Ă  l’Ambassadeur qu’en le remplaçant on serait plus pantin que lui. Lorsqu’ils sont Ă  l’opposition, dans leur programme, il n’y a presque jamais l’ombre de ce qui marche et comment on pourrait l’amĂ©liorer. Et pire, Il n’y a jamais de solution Ă  la liste des malheurs Ă©noncĂ©s plus tĂŽt. Et lorsqu’ils tentent d’ébaucher un semblant de solution, c’est toujours pour jouer au pĂšre NoĂ«l hors saison, sans jamais expliquer comment ils pensent trouver les ressources pour y parvenir. LĂ  oĂč le bas blesse c’est qu’on retrouve aussi cette attitude de dĂ©mission chez ceux qui sont au pouvoir. Les rĂ©vĂ©lations de Wiki-Leaks en 2010 nous ont montrĂ© Ă  quel point en Afrique, des Ministres, mais aussi des PrĂ©sidents de la RĂ©publique ne savent pas pourquoi ils sont lĂ . On a par exemple dĂ©couvert une relation de subalternitĂ© dĂ©mesurĂ©e entre la prĂ©sidence du plus grand pays d’Afrique, le NigĂ©ria, et l’Ambassadeur AmĂ©ricain, allant jusqu’au limogeage du Chef d’Etat Major de l’armĂ©e nigĂ©riane, le GĂ©nĂ©ral Victor Malu, dont le seul crime commis a Ă©tĂ© celui de mettre en garde les politiciens de son pays de la forte influence des Etats-Unis d’AmĂ©rique sur le systĂšme de dĂ©fense du pays. Dans une note confidentielle, rĂ©vĂ©lĂ©e par le journal nigĂ©rian Vanguard News, le GĂ©nĂ©ral expliquait tout simplement aux politiciens qui avaient Ă  peine assumĂ© la transition dĂ©mocratique des militaires aux civils que les USA, qui faisaient pression pour former les militaires nigĂ©rians dans les missions de Peacekeeping maintien de la paix ne vantaient aucun succĂšs en la matiĂšre, mettant le doigt sur les successifs Ă©checs amĂ©ricains sur tous les théùtres de guerre depuis la fin de la deuxiĂšme guerre mondiale, du Vietnam, Ă  la CorĂ©e toujours divisĂ©e en deux Ă  l’Iraq en passant par la Somalie et l’Afghanistan. Il concluait ainsi que l’armĂ©e nigĂ©riane victorieuse de la guerre du Biafra avait plus Ă  enseigner aux amĂ©ricains et non l’inverse. ConsĂ©quence de son patriotisme il a Ă©tĂ© tout simplement Ă©tĂ© virĂ©, pour avoir osĂ© mettre en doute l’efficacitĂ© de la superpuissance du maĂźtre. Jean Paul Pougala Lancien candidat Ă  la prĂ©sidence du Togo et ministre de la rĂ©publique française, Kofi Yangniam, raconte les rencontres lors de sa campagne Ă©lectorale avec les anciens d'un village qui lui ont Le vieillissement et la conservation des vins Combien de temps puis-je garder mes vins ? Comment puis-je savoir si mes vins peuvent ĂȘtre conservĂ©s longtemps ou s’ils sont prĂȘts pour la dĂ©gustation ? Vous vous ĂȘtes certainement posĂ© ces questions. Il est dit que plus un vin est vieux, meilleur il est ! Serez-vous surpris de savoir que cette affirmation est fausse ? Les vins sont diffĂ©rents et chacun a son espĂ©rance de vie». Le temps transforme leur arĂŽme, le goĂ»t de raisin peut disparaĂźtre si vous le gardez trop longtemps et vous ne pourrez plus faire la diffĂ©rence entre un Bordeaux et un Bourgogne. Tout amateur de vin veut Ă©viter un tel dĂ©nouement ! Dans cet article, Ma cave Ă  vin vous prĂ©sente une Ă©tude sur la conservation du vin et vous donne quelques indications concernant la durĂ©e de conservation des vins de diffĂ©rentes rĂ©gions de la France. Notre liste commence avec les vins d’Alsace qui n’ont pas besoin de nombreuses annĂ©es pour rĂ©vĂ©ler leurs qualitĂ©s. Ces vins peuvent ĂȘtre dĂ©gustĂ©s jeunes aprĂšs 1 Ă  4 ans de conservation, mais les Grands Crus, comme le Riesling et le GewĂŒrztraminer peuvent ĂȘtre gardĂ©s plus longtemps, jusqu’à 10-15 ans. Combien de temps peut on garder un vin de Bordeaux ? Les vin de Bordeaux sont parmi les plus connus des vins français, ils sont des vins riches, ils ont du style et quelques informations sur leur garde sont toujours bienvenues. Pour les Bordeaux rouges et Bordeaux Rouges SupĂ©rieurs la durĂ©e de conservation est de 1 Ă  3 ans, mais il y a aussi des types qui peuvent se conserver plus longtemps. Le MĂ©doc, le Pomerol et le Saint-Emilion, par exemple peuvent ĂȘtre gardĂ©s jusqu’à 15 ans, quand la conservation des Grands Crus peut ĂȘtre portĂ©e jusqu’à 30, voire 50 ans. A l’inverse les Bordeaux blancs doivent ĂȘtre dĂ©gustĂ©s sous deux ans de la rĂ©colte pour profiter de leur goĂ»t fruitĂ©. Il existe bien sĂ»r des exceptions, certains blancs secs arrivent Ă  10 ans de conservation. Combien de temps peut on garder un vin de Bourgogne ? Sur la liste des vins spĂ©ciaux nous pouvons inclure les vins de Bourgogne qui peuvent nous transporter en un voyage aromatique complexe s’ils sont bien conservĂ©s. Le temps de garde des Bourgognes rouges est d’au moins 6 ans et ne doit pas dĂ©passer 8 ans. Seul le CĂŽte de Nuits peut atteindre 15 ans, et les grands crus de la CĂŽte dÂŽOr rĂ©sistent jusqu’à 20 ans. Les Bourgognes blancs sont plus sensibles que les rouges, c’est pour cela qu’ils doivent ĂȘtre dĂ©gustĂ©s dans leur jeunesse, aprĂšs 2 ans de garde. Font exception les blancs comme le Chablis, le Mersault et le Pouilly FuissĂ© conservation de 3 Ă  7 ans et les grands vins comme le Corton-Charlemagne qui vous surprennent au bout de 15 ans. Combien de temps peut on garder un vin Corse ? Continuons notre liste avec les vins de Corse qui ne nĂ©cessitent que peu d’annĂ©es de conservation, 3 ans au maximum. Toutefois, si vous voulez les bonifier, vous pouvez garder jusqu’à 10 ans les vins plus doux, issus du Muscat. Combien de temps peut on garder un CĂŽtes-du-RhĂŽne ? Parmi les vins des CĂŽtes-du-RhĂŽne nous trouvons les vins fameux comme l’Hermitage, le Cornas, le Chateauneuf-du-Pape et le CĂŽte RĂŽtie. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e ces vins se bonifient, la pĂ©riode minimale de conservation Ă©tant de 5 ans. Attention de ne pas dĂ©passer 20 ans, vous risquez de dĂ©truire leurs arĂŽmes! Les blancs, rosĂ©s et rouges plus modestes peuvent ĂȘtre bus aprĂšs 2 ans de garde. Temps de garde des vins en fonction de la rĂ©gion Les blancs et rosĂ©s de Provence ne supportent pas d’ĂȘtre conservĂ©s plus de 2 ans, mais les rouges sont magnifiques passĂ© 2 Ă  5 ans. Les grands comme le Palette et le Bandol arrivent mĂȘme Ă  10 ans de garde. Dans le cas des vins du Sud-Ouest nous avons deux catĂ©gories d’une part les vins qui se dĂ©gustent dans leur jeunesse et d’autre part les vins qui ont besoin d’une pĂ©riode de conservation plus longue et d’autre part les blancs secs, qui se boivent dans leur jeunesse. Attention aux blancs doux et liquoreux comme le Jurançon, le Pacherenc qui arrivent Ă  leur maturitĂ© de 2 Ă  15 ans ou plus. La plupart des vins de la VallĂ©e de la Loire ne doivent pas ĂȘtre gardĂ©s plus de 2 ans, la pĂ©riode de conservation Ă©tant un peu plus longue pour les Anjou et Saumur de 1 Ă  5 ans . Les SavenniĂšres sont des vins blancs qui sont prĂȘts Ă  ĂȘtre bus au bout de 15 ans, ce qui est Ă©tonnant pour des vins blancs. Le Bonnezeaux ou le Montlouis sont de grands liquoreux qui peuvent rester 80 ans dans une cave! Vous connaissez certainement le fameux vin jaune du Jura, qui peut battre le record de conservation avec ses 100 ans. Les autres vins du Jura peuvent aller jusqu’à 8 ans les rouges de 4 Ă  8 ans et les blancs de 2 Ă  8 ans. Nous arrivons Ă  la fin de notre liste avec les vins du Languedoc, ils se conserveront de 2 Ă  3 ans. A l’inverse les doux Ă  base de Muscat se gardent 5 ans et les CorbiĂšres et Minervois arrivent jusqu’à 10 ans. Comment savoir le temps de garde d’un vin ? Pour un aperçu complet du temps de garde des vins, vous pouvez consulter le diagramme sur l’ñge de conservation des vins, ci-dessous Nous espĂ©rons que vous profiterez de nos indications et que dĂ©sormais vous ne boirez plus vos vins trop tĂŽt ou trop tard, mais juste au bon moment ! Ma cave Ă  vin propose une sĂ©lection de caves Ă  vin de vieillissement pour conserver vos vins de façon optimale tempĂ©rature stable, hygromĂ©trie constante et absence de lumiĂšre et de vibrations. Si vous avez des questions supplĂ©mentaires sur la conservation des vins français, il existe des guides qui vous donneront des informations dĂ©taillĂ©es. Tels que le guide hachette des vins ou bien le guide Bettane+Desseauve.
Dansle Nord du Japon, les pratiquants d'une religion appelée shugendÎ, syncrétisme de bouddhisme ésotérique et de croyances d'adoration des montagnes, continue nt de faire vivre leur foi depuis plus de 1400 ans. Ces hommes, ce sont les yamabushi : "ceux qui se retirent dans la montagne". Cette croyance, ayant façonné les rites, l'architecture et la gastronomie de la ville
À Aire-sur-la-Lys, CĂ©dric Duhamel est champion de France. À Saint-Omer, RĂ©my Montet se classe troisiĂšme. Les prix du 48e concours international du meilleur boudin blanc ont Ă©tĂ© remis le 21 novembre. Deux Audomarois se hissent sur le podium. Yohan Cabaj et CĂ©dric Duhamel, de la boucherie Duhamel-Jovenin, Ă  Aire-sur-la-Lys, champions de France de boudin blanc. PubliĂ© 27 Novembre 2021 Ă  07h03 Temps de lecture 3 min DĂ©couvrir plus de vidĂ©os FĂ©licitations ! », glisse Christiane Cordonnier depuis l’entrĂ©e du traiteur Duhamel-Jovenin, rue Notre-Dame Ă  Aire-sur-la-Lys. DerriĂšre le comptoir, CĂ©dric Duhamel a l’Ɠil qui frise. Dimanche 21 novembre, il Ă©tait Ă  Essay, dans l’Orne, pour la remise des prix du 48e concours international du meilleur boudin blanc. On m’avait passĂ© un coup de fil pour savoir si je serais Ă  la remise des prix. Je savais que j’allais recevoir quelque chose », confie-t-il. Il n’imaginait pas que ce serait le titre de champion de France. C’était une trĂšs agrĂ©able surprise. » Meilleure note depuis la crĂ©ation du concours Personne n’avait jamais obtenu une note aussi haute, confie Yves Fleury, le grand maĂźtre de la confrĂ©rie des compagnons du boudin blanc. Si on rapporte Ă  20, il est Ă  plus de 19,9. Le jury a trouvĂ© son boudin excellent. » C’était la deuxiĂšme bonne surprise, reprend CĂ©dric Duhamel. Une fiertĂ© supplĂ©mentaire. » Le fruit de ses recherches. Dans les cuisines de la boutique, ils sont deux, Ă  penser le boudin. Je mets au point. Mais c’est lui qui fabrique », indique CĂ©dric Duhamel, en dĂ©signant Yohan Cabaj. Le concours, ça fait trois ou quatre ans qu’ils y participent. Ils ont une belle grille de notation qui permet de comprendre ce qu’il faut corriger. » CĂ©dric Duhamel a appris de recettes moins abouties pour Ă©laborer celle-ci, au secret bien gardĂ©. Du porc, du lait, du pain, on travaille le plus localement possible. » RĂ©my Montet, de la boucherie FC CrĂ©ateur de saveurs, troisiĂšme ex-aequo. Son diplĂŽme trĂŽne dans la boucherie. Comme chez FC CrĂ©ateur de saveurs, rue d’Arras Ă  Saint-Omer. RĂ©my Montet avait dĂ©jĂ  obtenu le prix d’honneur au concours rĂ©gional du porc des hauts pays la semaine prĂ©cĂ©dente. Lui se hisse Ă  la troisiĂšme place ex-aequo du concours national de boudin blanc avec exactement la mĂȘme recette ». Une grande fiertĂ© », rehaussĂ©e de celle d’ĂȘtre deux dans l’Audomarois » Ă  se partager le podium. Quand on arrive Ă  ce niveau de points..., confie Yves Fleury. Certaines annĂ©es, RĂ©my Montet aurait Ă©tĂ© champion de France. Le niveau Ă©tait, cette annĂ©e, trĂšs relevĂ©. » DĂ©fendre un produit et un artisan » L’ambition du concours, c’est de dĂ©fendre un produit et un artisan », revendique Yves Fleury. J’ai repris la charcuterie dans mon Ă©tablissement il y a deux ans, indique RĂ©my Montet, Ă  la tĂȘte de FC CrĂ©ateur de saveurs depuis quatre ans. Je cherche l’excellence pour mes clients. » Je ne pourrai pas faire mieux », sourit CĂ©dric Duhamel, qui a repris il y a huit ans les rĂȘnes de Jovenin, avec son Ă©pouse, on est la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration ». DerriĂšre le comptoir, d’autres diplĂŽmes s’affichent. MĂ©daille de bronze du boudin blanc truffĂ© en 2020, mention nationale il y a trois ans. Le titre de champion de France doit m’apporter des ventes supplĂ©mentaires », apprĂ©cie l’Airois. Leur boudin blanc est excellent, assure Christiane Cordonnier. On n’avait pas attendu qu’il soit reconnu pour le goĂ»ter. » Lire aussi Saint-Omer les restaurateurs en ont marre des clients qui rĂ©servent mais qui ne viennent pas Éperlecques un contrĂŽle anti-rodĂ©os urbains qui fait pschitt Mondiaux de kayak-polo Ă  Saint-Omer certains dĂ©couvrent une ville, d’autres une discipline Poursuivez votre lecture sur ces sujets Gastronomie Saint-Omer 62500, Pas-de-Calais Aire-sur-la-Lys 62120, Pas-de-Calais Prendre a coeur notre environnement Aucune commune ne devrait imposer un projet architectural d'ampleur sans un referendum. Sur l'escaut...Lire plus A lire aussi Saint-Omer les restaurateurs en ont marre des clients qui rĂ©servent mais qui ne viennent pas Éperlecques un contrĂŽle anti-rodĂ©os urbains qui fait pschitt Mondiaux de kayak-polo Ă  Saint-Omer certains dĂ©couvrent une ville, d’autres une discipline Mondiaux de kayak-polo Ă  Saint-Omer la restauration, c’est pas du gĂąteau» Mondiaux de kayak-polo Ă  Saint-Omer ces collĂ©giens devenus juges de ligne AprĂšs deux ans d’absence, Fauq’en fĂȘte et ducasse ne feront qu’un ce dimanche Ă  Fauquembergues Voir plus d'articles FOG- C'Ă©tait vraiment mieux avant ? Guerres, famines, maladies, sociĂ©tĂ©. Le petit manifeste de Michel Serres fait taire avec humour les "grands-papas ronchons" qui rabĂąchent leur pessimisme. “Qui nous roulera la pierre Ă  l’entrĂ©e du tombeau ? Se demandent en chemin les femmes au petit matin de la rĂ©surrection ?” Marc 16,3. Chers frĂšres et sƓurs membres de la CommunautĂ© des Foulards Blancs, Cette question qui habite le cƓur des femmes qui se rendent au tombeau de JĂ©sus n’est–elle pas, pour nous, en cette fĂȘte de PĂąques d’une Ă©tonnante actualitĂ© ? Sous maintes formes, n’est ce pas une question qui monte aussi de nos cƓurs aujourd’hui ? Tant de situations apparemment sans issue, telles des pierres que l’on ne peut soulever. MalgrĂ© tout cela ces femmes avancent, portant leur parfums dans une totale gratuitĂ© d’amour pour accomplir un geste de compassion envers leur MaĂźtre et Seigneur. Une rĂ©ponse va ĂȘtre donnĂ©e Ă  leur question lancinante la pierre est roulĂ©e, et pourtant elle Ă©tait fort grande nous dit l’évangile de Saint Jean. Mais c’est surtout l’inattendu, l’inespĂ©rĂ©, le non-pensable, l’intervention de Dieu vous cherchez JĂ©sus le crucifiĂ©. Il est ressuscitĂ©. Il n’est plus ici. Voyez le lieu oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© »Mc 16,6. Il nous faudrait recevoir Ă  neuf, dans le silence du cƓur, cette Évangile, cette bonne nouvelle, l’unique finalement, qui rĂ©siste Ă  tout – qui seule peut Ă©clairer, fortifier, retourner nos voies sans issues fermĂ©es par une pierre fort grande Ne craignez pas j’étais mort et me voici vivant » Ap 1,18. Chers frĂšres et sƓurs, ce temps pascal nous est donnĂ© pour revivifier dans nos vies l’ aujourd’hui » de l’annonce faite aux femmes porteuses de parfum. AuprĂšs de nos frĂšres et sƓurs souffrants, proches ou lointains, n’avons-nous pas Ă  ĂȘtre, chacun d’entre nous et tous ensemble, comme ces porteuses d’aromates ? C’est notre plus haut service qui rĂ©sume tous les autres servir le corps de JĂ©sus dont chaque ĂȘtre humain est un membre aimĂ© ». N’est-ce pas lĂ  une mission et une vocation spĂ©cifique des Foulards Blancs ? N’est-ce pas lĂ  le rappel de ce que JĂ©sus avait montrĂ© Ă  ces apĂŽtres Ă  la derniĂšre CĂšne et qu’il a lĂ©guĂ© Ă  son Église ? Le Seigneur JĂ©sus, sachant que le PĂšre avait tout remis entre ses mains, qu’il Ă©tait venu de Dieu et qu’il retournait Ă  Dieu, se leva de table, quitta son vĂȘtement et prit un linge qu’il se noua Ă  la ceinture; puis Il versa de l’eau dans un bassin Il se mit Ă  laver les pieds de ses disciples et Ă  les essuyer avec le linge qu’Il avait Ă  la ceinture. » Jn 13, 3-6. A l’imitation du JĂ©sus Christ, chaque membre de la CommunautĂ© accueille ce geste et cet exemple d’abaissement du Seigneur en se mettant lui-mĂȘme au service de toutes les personnes en besoin d’assistance. Et cela est distinctement concrĂ©tisĂ© Ă  Lourdes, en ce lieu de service. Comme les femmes qui se sont rendues au tombeau du Seigneur, notre communautĂ© a vĂ©cu des moments particuliĂšrement difficiles face Ă  la pandĂ©mie du Covid le confinement, la fermeture du sanctuaire aux pĂšlerins. Nous rendons grĂące au Seigneur pour la saison des pĂšlerinages qui a dĂ©marrĂ© ce dimanche des Rameaux, le 10 avril, au Sanctuaire, aprĂšs 2 annĂ©es marquĂ©es par les difficultĂ©s imposĂ©es par la crise sanitaire. L’heure est venue pour le travail, oĂč chaque membre de la FraternitĂ© devra quitter son vĂȘtement pour revĂȘtir la tenue du service, l’uniforme, et passer au cou le foulard blanc et se mettre Ă  la suite du Christ avec l’aide de la Vierge Marie pour servir nos frĂšres et sƓurs dans le besoin qui viennent Ă  Lourdes. C’est l’occasion pour chacun de nous de vivre une des paroles de la Vierge Marie Ă  Bernadette comme le leitmotiv de l’annĂ©e pastorale 2022 Allez dire aux prĂȘtres », parole qui nous rappelle la mission de Bernadette auprĂšs de l’Église. Ayons confiance au Seigneur, laissons le Christ ressuscitĂ© faire son Ɠuvre en nous tout au long de cet Ă©tĂ©, c’est lui le Seigneur de nos vies, c’est lui qui conduit l’Église. Il vit, le Christ, notre espĂ©rance et il est la jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Le Christ vit et te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne De mĂȘme que le PĂšre m’a envoyĂ©, moi aussi je vous envoie » Jn 20,21. A tous et Ă  chacun heureuse fĂȘte de PĂąques. Ma proximitĂ© dans la priĂšre. PĂšre Blaise Ntunga, CficAumĂŽnier des Foulards BlancsChapelain du sanctuaire Notre Dame de Lourdes Plus que jamais, les Foulards Blancs Ă©taient particuliĂšrement impatients de retrouver la permanence de La Rochelle-Saintes. Aussi, pour placer la permanence sous la protection de la Vierge Marie, la perm de La Rochelle-Saintes, au complet, se rend Ă  la messe dominicale Ă  la basilique du Rosaire le dimanche 1er aoĂ»t Ă 18h30 et sous le soleil. Pour cette Ă©dition 2021, nous Ă©tions cinq Foulards Blancs MaĂ©va notre cheffe de perm, Constantin, LĂ©onard, Constance et scouts se sont joints Ă  nous, dont 3 cheftaines SUF et 3 compagnons SGDF, toutes dĂ©couvrant Lourdes pour la premiĂšre fois, et un chef SGDF, qui avait dĂ©jĂ  servi avec les FB il y a quelques matin, un rallye photo sur le thĂšme des JO nous permit Ă  la fois de faire connaissance, et de dĂ©couvrir tous les lieux de Lourdes, du sanctuaire Ă  l’accueil Saint Frai, oĂč nous serons amenĂ©s Ă  nous rendre lors du pĂšlerinage. En dĂ©but d’aprĂšs-midi, LĂ©onard et Constantin nous formĂšrent au maniement des voitures bleues, servant pour les dĂ©placements des effet, le brancardage reprĂ©sente une part importante du service que nous rendons auprĂšs de nos frĂšres et sƓurs malades. GrĂące Ă  ces temps de brancardage, nous avons la chance de rencontrer et de discuter avec les pĂšlerins que nous accompagnions la mĂȘme personne sur la semaine, ou que nous changions de pĂšlerin tous les jours, ces temps sont l’occasion de faire un maximum de rencontres avec ces personnes ainsi que leur vie, parfois trĂšs difficile, leurs joies, leurs galĂšres
 Et si l’échange verbale s’avĂšre impossible nous communiquons grĂące Ă  nos regards et sourires ! Certains pĂšlerins vont d’emblĂ©e nous toucher, comme Guy avec son harmonica, ou Emmanuel, le philosophe, ou encore cette dame qui accompagne sa fille de 56 ans. Avec d’autres, nous prendrons patience en essayant de les comprendre au mieux, et de les confier Ă  Marie dans notre cƓur. Tout est un peu particulier cette annĂ©e, le sanctuaire est moins frĂ©quentĂ©, notamment par les pĂšlerinages Ă©trangers, et les masques entravent parfois la communication. Pourtant au fil des jours et des discussions, nous arrivons Ă  dĂ©couvrir un peu plus les pĂšlerins Alain qui venait pour la premiĂšre fois arrivait enfin Ă  trouver sa place, Emmanuel qui revenait pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©cĂšs de sa femme est heureux de ce pĂšlerinage, qui finalement le touche plus que prĂ©vu
Chaque moment, Ă  l’issue de la procession mariale, ou encore du geste de l’eau remplaçant les piscines, covid oblige offrent autant d’opportunitĂ©s pour dĂ©couvrir ces tĂ©moignages que le miracle de Lourdes est de nous remplir de grĂąces Ă  chaque fois que nous venons en pĂšlerinage, il arrive aussi malheureusement que nous devions faire face Ă  la rĂ©alitĂ© certains pĂšlerins voient leur santĂ© s’aggraver Ă  l’image d’ et de sa maman qui ont particuliĂšrement touchĂ© plusieurs FB. Cette permanence a aussi Ă©tĂ© l’occasion de mener un loup garou fĂ©roce tout au long de la semaine. Il est important de crĂ©er une ambiance et une cohĂ©sion de permanence c’est pourquoi les repas au 5e de Saint Frai, le service, ou encore la fin de soirĂ©e nous offrent l’occasions de dĂ©couvrir chaque scout qui s’est engagĂ© pour venir servir Ă  Lourdes. Et ces Ă©changes font tout le sel de la perm !Tout comme les sessions chants improvisĂ©es au dĂ©jeuner, pour rĂ©pĂ©ter l’Ave Maria, chantĂ© le dernier soir pour les pĂšlerins. Ce sont Ă©galement ces moments oĂč l’on parle de notre foulard blanc et d’engagement, et l’on sĂšche devant la profondeur de larĂ©flexion d’un futur FB » La vraie joie se trouve dans un service vĂ©cu pleinement ». A soir, nous nous retrouvons au sanctuaire, pour grotter ndlr prier devant la grotte. Nous chantons pour Marie, ensemble – et c’est un sentiment unique que se laisser porter par le chant de la fraternitĂ©! – , et nos voix se font chaque jour plus justes, pour celle qui veille sur nous durant cette soir, vers 22h30, les permanences de la Rochelle-Saintes, et Besançon sont rassemblĂ©es. L’étendard est de sortie, et nous sommes tous en uniforme – diffĂ©rents selon nos mouvements – impeccable comme on dit. Nous avons eu la joie d’accueillir dans la CommunautĂ© Foulards Blancs AgnĂšs et Malo, et d’assister aux engagements Foulards Blancs de Constance et de service et joie. Une fois qu’on a entendu ces mots, ils rĂ©sonnent encore un moment dans notre cƓur, tandis que nous bouclons notre sac. Et toi alors, ne sens-tu pas l’appel de Lourdes ? Marie-Charlotte, FB Venir Ă  Lourdes avec la CommunautĂ© des Foulards Blancs, c’est venir servir le temps d’une semaine pendant l’étĂ© un pĂšlerinage. Lors de ces permanences rĂ©parties sur juillet et aoĂ»t, on vit, sert et prie ensemble. ivre ensemble, car la CommunautĂ© des Foulards Blancs accueille les scouts des diffĂ©rents mouvements de scoutisme catholique. On y vit comme pendant la Route, Ă  tour de rĂŽle chacun est responsable de la cuisine, de la vaisselle, de l’organisation de la veillĂ©e, etc
 On n’y vit pas qu’entre scouts, puisqu’à travers le service on cĂŽtoie la vie des malades partager un temps d’attente avant une cĂ©lĂ©bration, participer au service Ă  table et parfois faire les rĂ©veils et les gardes de nuit. Servir ensemble, c’est ce que l’on vient chercher lorsque l’on vient servir Ă  Lourdes. Bien souvent, on pense que servir, c’est le brancardage et emmener des personnes d’un endroit Ă  un autre. Le service, c’est avant tout venir Ă  la rencontre de l’autre et se laisser transformer par cette rencontre. C’est une double rencontre, d’abord celle de celui qui souffre puis Ă  travers elle celle du Christ. Cette rencontre peut ĂȘtre furtive un regard, un sourire, un mot gentil ou plus approfondi une discussion, un temps de priĂšre, un passage aux piscines. Cette rencontre on ne la vit pleinement que si on sait se rendre disponible et accueillir ceux qui nous entourent. Prier ensemble, car ce temps de service s’inscrit Ă©galement dans une dĂ©marche pĂšlerine. Outre le fait que les journĂ©es sont rythmĂ©es par la priĂšre du matin et celle du soir face Ă  la grotte. Les permanences suivent un pĂšlerinage diocĂ©sain ou le pĂšlerinage national, il est donc possible de suivre le dĂ©roulement d’un pĂšlerinage Ă  Lourdes avec la messe quotidienne, le chapelet, l’adoration, la rĂ©conciliation et la procession mariale. Parfois, c’est le service qui nous amĂšne Ă  la priĂšre lorsque l’on accompagne un malade aux piscines ou aux chapelles de lumiĂšre. C’est pour toutes ces choses que je reviens Ă  Lourdes chaque annĂ©e, que j’ai choisi de prendre mon foulard blanc et de m’engager auprĂšs de cette communautĂ©. Ce qu’on vit Ă  Lourdes nous enrichit et nous fortifie dans notre foi. C’est une grĂące de pouvoir y revenir chaque annĂ©e y dĂ©poser ce qui parfois nous pĂšse et nous peine. Nous sommes tous malades de quelque chose et Notre-Dame est lĂ  pour nous rĂ©conforter et nous donner l’impulsion pour l’annĂ©e Ă  venir. Sainte Bernadette disait Je suis le balai dont la Vierge s’est servie. Qu’est ce qu’on fait d’un balai lorsque l’on a fini de s’en servir ? On le range derriĂšre la porte. » Demandons la grĂące d’ĂȘtre Ă  notre tour le balai de la Vierge disponible pour le service et toujours Ă  portĂ©e de main. Sachons prendre notre place auprĂšs de Notre-Dame et accepter avec humilitĂ© les tĂąches qui nous sont confiĂ©es. Paul L. – FB Ayant servi pour la premiĂšre fois Ă  Lourdes en aoĂ»t dernier avec les Foulards Blancs FB, il m’a Ă©tĂ© demandĂ© d’écrire sur cette expĂ©rience nouvelle. Je le fais volontiers, en espĂ©rant que, si Dieu veut, ces quelques lignes pourront donner Ă  d’autres l’envie de rejoindre l’aventure ou du moins, qu’elles ne les en dissuaderont pas !. Je retiendrai ici deux aspects qui, Ă  mon avis, rendent l’expĂ©rience FB originale par rapport Ă  celles que l’on peut vivre habituellement dans le scoutisme. Le premier peut paraĂźtre tout bĂȘte mais il est, je pense, dĂ©terminant l’amitiĂ© scoute inter-mouvements. Aspect dĂ©terminant en effet comment porter la paix et l’amitiĂ© aux personnes que nous accompagnerons si nous ne recevons pas d’abord cette paix, cette amitiĂ©, ni ne les vivons entre nous ? C’est Ă  l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaĂźtront pour mes disciples. »Les rencontres inter-mouvements sont rares. L’amitiĂ© entre les scouts et guides qui en sont issus pourrait paraĂźtre abstraite, voire illusoire. Bon, dĂ©jĂ  commençons par la vivre dans nos unitĂ©s scoutes respectives, ce sera un bon dĂ©but ! Chez les FB, on arrive dans une Ă©quipe – une permanence – composĂ©e de guides et scouts venus de diffĂ©rentes associations de scoutisme. De toute la semaine, jamais je n’ai entendu un seul commentaire moqueur ni ironique sur les variĂ©tĂ©s de pratiques entre nos mouvements. Certes, nous Ă©tions issus de branches diffĂ©rentes, mais nous Ă©tions surtout rĂ©unis par un esprit scout commun, celui-lĂ  mĂȘme qui avait conduit chacun de nous Ă  venir servir Ă  Lourdes. Un moment l’a bien illustrĂ© Ă  mes yeux la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle certains d’entre nous s’engagĂšrent dans la communautĂ© des FB ; moment fort, dont je me souviens avec Ă©motion. C’était lors de la priĂšre du soir, en face de la grotte, de l’autre cĂŽtĂ© du gave. A cette occasion, plusieurs membres de notre groupe, issus de diffĂ©rents mouvements, dĂ©clarĂšrent publiquement les raisons de leur engagement. La diversitĂ© des mots traduisait une mĂȘme idĂ©e, j’ose dire un mĂȘme idĂ©al, un idĂ©al de vie. Et cet idĂ©al n’était pas une abstraction romantique mais une exigence Ă  incarner toujours davantage servir s’il plaĂźt Ă  Dieu toujours », ici Ă  Lourdes comme dans toute notre vie. Et Dieu sait combien nous avons besoin d’ĂȘtre soutenus pour cela. Cet idĂ©al que je portais en moi, j’en ai vu une rĂ©alisation Ă  Lourdes, avec les FB. C’est avec l’aide de cette communautĂ© scoute que bien des personnes ont incarnĂ© leur promesse scoute, et que bien d’autres le feront Ă  l’avenir si Dieu veut – peut-ĂȘtre toi, qui rĂ©flĂ©chis Ă  venir au service l’étĂ© prochain ? Et voici le second aspect le service avec les FB est une Ă©cole de disponibilitĂ© particuliĂšrement pourrait dire que le scoutisme en soi est Ă©cole de disponibilitĂ©, et c’est sans doute vrai. Mais je pense Ă  la maniĂšre dont, parfois, on considĂšre les temps de service » dans nos groupes ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je pourrais caractĂ©riser avec prĂ©cision ces temps de service », que j’ai vĂ©cus en tant que scout, en donnant pour chacun – la chose Ă  faire, clairement Ă©tablie par exemple dĂ©placer un tas de bois, ça c’était notre spĂ©cialitĂ© ! ;– la personne ou le groupement de personnes bĂ©nĂ©ficiaire, Ă©galement dĂ©fini le propriĂ©taire, le monastĂšre
 ;– sa durĂ©e limitĂ© deux heures, ou deux jours
Or Ă  Lourdes, la chose Ă  faire n’est pas toujours prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie ĂȘtre avec une personne, passer du temps avec elle, lui ĂȘtre disponible pourquoi quoi faire ? pour rien Ă  faire peut-ĂȘtre
 Quant aux personnes, quiconque est dĂ©jĂ  venu Ă  Lourdes sait qu’elle ne forment pas un groupement dĂ©fini » mais une foule, un peuple aux origines et motivations diverses. Et ces personnes sont nombreuses mĂȘme en annĂ©e de coronavirus ! Bien sĂ»r, il y a, au premier chef, les pĂšlerins du diocĂšse que nous accompagnons, voire tel pĂšlerin du groupe qui m’a Ă©tĂ© plus particuliĂšrement confiĂ© Ă  un moment donnĂ© ; mais il y a aussi tel hospitalier avec qui tu peux Ă©changer une parole amicale ; les pĂšlerins des autres diocĂšses Ă  qui tu peux offrir un sourire en passant en extĂ©rieur, sinon le masque complique la chose ! ; il y a la foule des pĂšlerins individuels auprĂšs de qui tu es comme ambassadeur de l’esprit scout ; il y a tes frĂšres et sƓurs scouts de la permanence
 Je pense que tout cela aide Ă  dĂ©passer le cadre contractuel dans lequel nous avons parfois tendance Ă  enfermer l’esprit de service je t’aide jusqu’à tel point prĂ©dĂ©terminĂ© selon de mes intĂ©rĂȘts, et pour la suite, trouve quelqu’un d’autre
 » Dans l’Évangile, notre Seigneur dĂ©clare si votre justice ne dĂ©passe pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Et les scouts de certains mouvements chantent dans leur priĂšre Seigneur JĂ©sus apprenez-nous
 Ă  donner sans compter
 » Sans compter au-delĂ  des limites de nos intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes, mais pas davantage en-deçà de notre dĂ©sir d’ĂȘtre utile se rendre disponible peut vouloir dire, dans certains cas, accepter d’ĂȘtre inutile ou d’avoir l’impression de l’ĂȘtre. Cet Ă©tĂ© 2021 nous a aidĂ© Ă  mieux le comprendre puisque, Ă  cause des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu accomplir une partie du service habituel. Bref, le service avec les FB peut ĂȘtre une bonne Ă©cole de vie, une Ă©cole de la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©reuse Ă  la suite de Notre-Dame de Lourdes voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » S’il plaĂźt Ă  Dieu, toujours ! Jean M. J’ai eu le plaisir de dĂ©couvrir Lourdes cet Ă©tĂ©, la ville sur les pas de Sainte Bernadette, le sanctuaire et les malades avec la Sainte Vierge. Quelle aventure humaine inespĂ©rĂ©e! Chacun y vient comme il est avec son histoire, son sourire et l’envie de rencontrer les pĂšlerins pour cheminer Ă  leur cĂŽtĂ©. La vie de communautĂ© avec les Foulards Blancs est une grĂące donnĂ©e en plus. Quelle joie d’y rencontrer des anciens emplis de souvenirs et avides de les partager, des nouveaux de tous horizons scouts bientĂŽt unis par le service, la priĂšre et la vie de camp, et d’ĂȘtre choyĂ© par notre cheffe de permanence. Avec deux amis, nous avons relevĂ© le dĂ©fi de nous retrouver pour l’étĂ©, trĂšs loin de notre chĂšre Normandie. Quelques clics nous permettent de nous inscrire, puis l’attente comme une prĂ©paration intĂ©rieure des cƓurs. A l’approche de l’étĂ©, notre cheffe de permanence nous sollicite par messages et nous transmet quelques consignes et s’informe rĂ©guliĂšrement du moral des troupes. A quelques jours du dĂ©part, les sacs sont prĂȘts et l’excitation nous gagne. Les uns arrivent par leur propre moyen – vĂ©lo, voiture, car, train – tandis que d’autres dĂ©barquent aux cĂŽtĂ©s des malades par les lignes ferroviaires rĂ©servĂ©es. L’installation au camp des jeunes et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie sont rapides, moins qu’il n’en faut pour monter les tentes et repĂ©rer les blocs sanitaires, la cuisine et notre lieu de veillĂ©e, le tout promet confort et bonne ambiance. De plus, nous rencontrons d’autres jeunes pelĂ© soleil, espoir, sourire, et d’autres scouts venus campĂ©s en unitĂ©. Nos voisins n’auront de cesse de pimenter nos repas – bonne humeur garantie. Cette annĂ©e est un peu particuliĂšre pour l’accueil des pĂšlerins sur le sanctuaire
 Les piscines sont fermĂ©es et remplacĂ©es par le symbolique “geste de l’eau”, souvenir du labeur de la jeune Soubirous Ă  la grotte de Massabielle ; les brancardiers Ɠuvrent de pair avec un hospitalier au service d’un pĂšlerin attitrĂ©. Dans l’ensemble, moins de personnes malades sont accueillis mais j’ai l’impression que la qualitĂ© de l’accompagnement est au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer ces malades personnellement tout au long de la semaine et vivre intensĂ©ment avec elles ce pĂšlerinage. En rĂ©sumĂ©, des rencontres fortes se dĂ©veloppent au cours du sĂ©jour, en tĂ©moignent les larmes partagĂ©es et les embrassades la veille du dĂ©part. Point mĂ©tĂ©o lourdais, il fait bon vivre prĂšs des PyrĂ©nĂ©es, sauf lorsque la bruine s’installe dans la vallĂ©e ou pire selon moi, que le soleil entre dans la danse. Heureusement nous bĂ©nĂ©ficions d’un temps couvert et lumineux la plupart du temps. Du relief, je porte Ă  votre attention deux points remarquables. D’une part la belle cĂŽte qui relie le village des jeunes au sanctuaire, au choix par l’allĂ©e des hĂŽtels ou le chemin de croix. D’autre part, les ponts qui mĂšnent Ă  l’une des quatre chapelles du sanctuaire. Autant d’occasions de mouiller la chemise, je vous laisse le soin de vous faire une idĂ©e par vous mĂȘme ! Dans l’ensemble, une semaine dense rythmĂ©e par le service aux malades et ponctuĂ©e de priĂšres et de temps fraternels, source de joie et d’apaisement. Quelques mots ne suffisent pas Ă  retranscrire l’état d’esprit que nous partageons lors de notre derniĂšre escapade dans les monts environnants. Nous sommes simplement ravis du temps donnĂ©, des amitiĂ©s nouĂ©es, et plein d’espĂ©rance pour l’avenir. Merci Ă  tous, de notre aumĂŽnier Ă  notre cheffe de permanence, en passant Ă©videmment par les anciens qui nous rendent visite et les joyeux bĂ©nĂ©voles de cette annĂ©e. J’espĂšre de tout cƓur vous croiser bientĂŽt ou mieux encore, l’étĂ© prochain en pays occitan. Fraternel salut scout <3 Dylan La statue de la Vierge, dans la grotte de Lourdes Ça y est l’étĂ© est lĂ , et apporte cette annĂ©e son lot de joies simples joie de participer Ă  la messe, joie de voir ces images du sanctuaire de Lourdes de nouveau parcouru par les pĂšlerins, joie de pouvoir se retrouver 🎉Ce retour vers la normalitĂ© ne nous fait pas oublier que les plus vulnĂ©rables face Ă  la situation sanitaire qui persiste sont ceux que nous avons l’habitude de servir lors de nos pĂšlerinages Ă  Lourdes. Face Ă  ce constat douloureux mais rĂ©aliste, les diocĂšses de Grenoble, La Rochelle-Saintes, Besançon-Belfort-MontbĂ©liard et Le Havre ont annoncĂ© l’annulation de leur pĂšlerinage diocĂ©sain, entraĂźnant par la mĂȘme occasion l’annulation des permanences Foulards belle occasion de se rĂ©jouir nĂ©anmoins le PĂšlerinage National des assomptionnistes sera maintenu cet Ă©tĂ© ! Il se tiendra bien Ă©videmment dans des conditions particuliĂšres, et le maintien de la permanence Foulards Blancs est en facile d’accepter que cet Ă©tĂ©, notre service ne prendra pas sa forme habituelle, prĂšs des chaises bleues et de leurs couvertures pimpantes. Heureusement, d’autres alternatives fleurissent pour faire rĂ©sonner diffĂ©remment les trois piliers des Foulards Blancs servir ensemble, prier ensemble, vivre peut personnellement retrouver le chemin du service lĂ  oĂč il est, en reprenant contact avec les personnes rencontrĂ©s en pĂšlerinage ou en se proposant auprĂšs des paroisses pour ĂȘtre mis en contact avec des personnes le confinement, le sanctuaire de Lourdes continue d’accompagner nos intentions de priĂšres en faisant brĂ»ler des bougies, grĂące Ă  l’initiative Une flamme, une prĂ©sence » đŸ”„ qui permet de faire allumer un lumignon et de se joindre Ă  la communautĂ© de pĂšlerins dans la priĂšre. Rendez-vous ici les Foulards Blancs ne manqueront pas de se retrouver au cours de la pĂ©riode estivale pour continuer de faire vivre et grandir la fraternitĂ© FB jusqu’à la rentrĂ©e 2020. 📆😎A bientĂŽt pour de nouvelles aventures 🌟 Dominique de Saboulin avec sa femme Solange C’est avec tristesse que nous avons appris le dĂ©cĂšs de Dominique de Saboulin. Dominique a Ă©tĂ© chef du Clan Notre-Dame de Lourdes au sein des Foulards Bleus et a oeuvrĂ©, aux cĂŽtĂ©s de sa femme Solange, pour la rĂ©unification des Foulards Bleus et des Foulards Blancs. Il a notamment Ă©tĂ© le premier Foulard Bleu Ă  recevoir son Foulard Blanc. Dominique et Solange ont servi Ă  Lourdes jusqu’en 2017. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es le 4 dĂ©cembre. Ils sont jeunes, ils sont scouts les Foulards Blancs tĂ©moignent de leur service auprĂšs des plus petits d’entre nous. Êtes-vous dĂ©jĂ  allĂ©s Ă  Lourdes pendant l’étĂ© ? Si oui, il est trĂšs probable que vous ayez dĂ©jĂ  croisĂ©, au dĂ©tour du sanctuaire, une caravane d’étranges engins bleus, roulant par dizaines d’un lieu de priĂšre Ă  l’autre. À l’arriĂšre, des malades ou des personnes ĂągĂ©es venant en pĂšlerinage, qui n’ont plus la force de marcher toute la journĂ©e ; devant, des bĂ©nĂ©voles qui ont pris une semaine de leur Ă©tĂ© pour se mettre Ă  leur service. Quelques uniformes scouts se dĂ©tachent de cette assemblĂ©e. Venant de toute la France, ils sont nombreux Ă  dĂ©cider chaque annĂ©e de se joindre aux Foulards Blancs. Qu’est ce que la CommunautĂ© des Foulards Blancs ? Créée en 1926, cette communautĂ© est composĂ©e de scouts de tout horizon qui ont dĂ©cidĂ© de se mettre au service des malades. Elle repose sur trois piliers servir ensemble, vivre ensemble et prier ensemble. Ceux qui la composent ont pris leur Foulard Blanc, un foulard bien particulier qui est symboliquement taillĂ© dans les draps des malades. Par cet engagement qui reprend la promesse scoute, ils promettent de se mettre au service des malades ainsi que de la communautĂ©. Chaque Ă©tĂ©, ils se joignent donc aux hospitaliers pendant une semaine pour rendre ce pĂšlerinage aussi agrĂ©able que possible aux malades. Ils sont tombĂ©s dedans quand ils Ă©taient scouts Les permanences pendant l’étĂ© sont assurĂ©es par des Foulards Blancs qui sont en moyenne quatre ou cinq par semaine. Mais Ă  ceux-ci se rattachent tous les ans des scouts et guides de tous horizons, venant achever leur camp par une semaine de service Ă  Lourdes. TrĂšs souvent en clan ou en feu, mais parfois aussi seuls, les jeunes qui arrivent Ă  Lourdes dĂ©couvrent un service dont ils ignorent tout. Aujourd’hui Foulard Blanc, Thibaut, 21 ans, tĂ©moigne Je me suis retrouvĂ© Ă  Lourdes sans vraiment savoir pourquoi. Je suis parti avec mon clan. J’avais 17 ans. C’était une pĂ©riode pendant laquelle je n’avais plus de rĂ©elle vie religieuse. J’allais Ă  l’église uniquement avec les scouts. Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des choses que je ne pensais pas dĂ©couvrir. » Un service oĂč l’on reçoit bien plus que l’on ne donne » À premiĂšre vue, ce service n’a rien d’une partie de plaisir. LevĂ©s aux aurores chaque matin aprĂšs une nuit sous la tente pour aller laver les chambres des malades en respectant des rĂšgles bien prĂ©cises, les Foulards Blancs ainsi que les scouts qui les accompagnent passent ensuite leur journĂ©e Ă  brancarder d’un lieu Ă  l’autre. La rencontre avec les malades est intimidante, car l’inconnu fait souvent peur. Thibaut raconte sa premiĂšre journĂ©e À l’époque, j’avais une forme de peur des personnes ĂągĂ©es. Je me souviens que quand les malades sont arrivĂ©s, j’ai failli faire une crise d’angoisse
 mais tout le monde Ă©tait dedans, donc j’ai suivi ». Puis, trĂšs vite cette communautĂ© hĂ©tĂ©roclite de jeunes et d’anciens trouve son Ă©quilibre. Pour les malades, cette semaine est l’occasion de rencontrer des jeunes pleins de vie qui sont heureux d’échanger avec eux, un luxe que les maisons de retraites ou les maisons spĂ©cialisĂ©es offrent rarement. Pour les jeunes, c’est l’occasion de s’oublier en offrant un peu de leur temps. Juliette, jeune Foulard Blanc affirme que cette semaine offre la chance de pouvoir allier service, rencontre, Ă©motions et ambiance », ce Ă  quoi Miriam ajoute que c’est un don de soi dans lequel on reçoit plus que l’on ne donne ». Quant Ă  Thibaut, malgrĂ© ses apprĂ©hensions de dĂ©part il confie Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des personnes qui malgrĂ© l’ñge et la maladie ont un espoir immense et une joie de vivre totale. » Pour beaucoup, ces jeunes ne savaient donc pas oĂč ils mettaient les pieds en arrivant. Pour tous, ils repartiront marquĂ©s par les rencontres qu’ils ont faites. Cet Ă©tĂ©, l’aventure continuera de plus belle, l’occasion pour les jeunes de la France entiĂšre de sortir de leur canapĂ© », comme l’exhortait le pape François aux derniĂšres JMJ, pour agir et laisser une empreinte dans ce monde ». D’aprĂšs un article de ClĂ©mence ViĂ© pour Aleteia .